Habitué des meilleures ventes de parfum homme depuis 1995, le Mâle de Jean Paul Gaultier a cette année 18 ans et nous présente son petit frère : Le Beau Mâle – un descendant plus jeune et plus frais, mais qui n’oublie pas pour autant l’héritage familial.
Le Beau Mâle
Maintenant majeur, Le Mâle n’est donc irresponsable juridiquement. Mais le Beau Mâle n’a pour autant toujours pas de tête ni de bras (et pas de chocolat donc, le Cacao c’était pour Kokorico).
Niveau communication et packaging, le Beau Mâle joue à fond la carte de la fraîcheur, que ce soit avec sa campagne très Antarctique, ou avec sa boîte couleur Iceberg et son flacon en verre dépoli.
Le Jus
Pour ce qui est du jus, celui-ci réalise un virage assez intéressant en conservant la chaleur boisée du Mâle tout en l’épurant, et surtout en remplaçant son côté oriental, opulent et vanillé par des notes très fraîches (notamment de Menthe) pour un résultat moins entêtant.
La Lavande caractéristique du Mâle est également re-traitée pour être plus fraîche, « plus proche de la lavande qu’on frotte l’été entre ses doigts » selon Francis Kurkdjian, nez du parfum (et du Mâle originel).
Ce qui démarque donc le Beau Mâle de ses concurrents Sport en tout genre à la structure fraîche (et donc légère), c’est cette structure musquée dans le fond mais néanmoins fraîche. Un mix qui joue habilement du chaud et du froid tout en tenant dans la durée.
L’expérience
La Hotline JPG
Petit aparté : JPG a construit une expérience digitale assez intéressante autour du Beau Mâle, avec des interactions possibles notamment par webcam + micro ou par application iPhone / Android. Ça change du cocktail classique spot TV + échantillonnage.