À l’occasion sur la Semaine pour les alternatives aux pesticides, coup de projecteur sur une toute jeune association charentaise qui fait entendre sa voix à Bruxelles.
Quand on voit les précautions prises aujourd’hui par les viticulteurs pour traiter leurs vignes, on mesure mieux le danger des produits utilisés. (photo archives Émilie drouineau)
L’affaire Paul François contre Monsanto - qui a débouché, il y a un an, sur la condamnation en première instance du géant américain des produits phytosanitaires - a ouvert la voie. Depuis, les procès se multiplient pour tenter de prouver le lien entre les maladies développées par certains agriculteurs et les produits pesticides ou herbicides qu’ils ont utilisés pendant des années (lire ci-après).Le dernier en date a encore tourné à l’avantage du cultivateur. Benoît Tornier, aujourd’hui en retraite à Ozillac, au sud de Jonzac, avait été intoxiqué il y a trente ans par du Seplicar, un insecticide utilisé pour les vignes. À l’automne 2006, Benoît Tornier présentait les signes évocateurs de la maladie de Parkinson. Des signes constatés par le médecin le 18 novembre. Trois ans et demi plus tard, un certificat médical établissait le lien entre sa pathologie et son exposition aux produits phytosanitaires.
Gain de cause : Lire la suite
Article publié le 22/03/2013 par thomas brosset