Formule rare aujourd’hui. LINE CHECK. La seule évocation de ce mot suffit à faire pâlir Patou. En résumé, pas le temps de faire de balances, on s’installe juste avant le concert, on vérifie que tout marche, et, hop, on y va. Un rêve pour les musiciens. Un gros défi pour les techniciens. En théorie, ça ne doit pas poser de problèmes, Patou connaît son affaire sur le bout des doigts et on a Nico aux retours. En pratique, zéro galères c’est rare et il faut aller très très vite.Et puis Beat Assailant, c’est un bon gros paquet de micros et d’instruments. Larsens, câbles défectueux, lignes inversées, acoustique pourrie…Les embûches sur le chemin de l’ingé son sont nombreuses et nécessitent souvent un peu de temps pour se résoudre. Avantages : RDV à 14h, on mange, on s’installe 15 min avant de jouer. Notre délicate énergie de musicien est préservée pour le concert.
Nous partons en retard, comme à notre habitude, deux camions, Marie nous accompagne, 4h de route. Détour par la gare de Nantes pour chercher ce crevard de Bertrand qui nous a lâché et a préféré prendre le train (je vous ai déjà dit qu’il paye 10% du prix du billet ? A ce prix là, on ferait comme lui….)
La Barakason est un centre culturel coincé entre des barres HLM à Rézé, en banlieue de Nantes.
http://www.barakason.com/
Nous jouons en clôture du TKO, un contest DJ-BeatBox-Beatmakers.On retrouve Dj Atom, parrain de la soirée. Pfel et Max feront partie du jury qui notera les participants. Quarts de finale, tout le monde joue. Les sélectionnés participeront aux demi-finales, dans des matchs face à face et, enfin, a la finale. Il faut être meilleur que son adversaire direct. Nerfs solides et grosse confiance exigés. Le contest Beatmaker est un peu différent, on donne un sample aux participants, qui devront faire un beat avec. Tous ont ramené leur home-studio mobile : Laptops, cartes sons, claviers midi… Si j’avais su… On retrouve Viktor, venu participer au contest DJ. À son premier passage, j’ai un trac de dingue pour lui ! Qui se dissipe vite, le lascar survole les débats, se qualifie en tête, et finalement, gagne la compet… Y en a qui seront pas venus pour rien.
Gros show de Roxorloops, beat boxer belge invité de la soirée.
Notre installation dure une bonne grosse demi-heure. C’est le branle-bas de combat sur le plateau. Petite surprise pour moi : pas de pieds de claviers. Ils seront posés sur des flight case à roulettes. Les gens s’impatientent. Il fait une grosse chaleur dans la salle. On commence enfin un set court d’une heure, efficace et compact. J’ai l’impression qu’un roulis fait bouger mes synthés à roulettes tout au long du concert. Globalement, concert un peu « sale » mais énergique.
Teuf dans les loges, Pfel part tout de suite dans un bar pour l’after, on lui promet de le rejoindre, mais, évidemment, on reste deux plombes, et au moment de bouger, il est trop tard. Adam, ouvrira l’ultime contest de la soirée : engloutir trois sablés Bjorg en moins d’une minute. Il n’y aura aucun vainqueur, tous les participants termineront la bouche pleine et une moitie de gâteau dans les mains. Gaye et Marie auront du mal à nous faire décoller. Hôtel Ibis. Endormissement ultra-rapide.