Cote D'Ivoire : Amadé Ouremi, le « Seigneur » de guerre qui défie l'état

Dans la recherche des moyens pour gagner la guerre qui a éclaté aux lendemains des présidentielles, Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo ont eu à recourir aux forces extérieures. 


Si Gbagbo c’est appuyé sur les « Libériens » , Ouattara a lui coopérer avec des Burkinabés (Sources rapports des organisations internationales des Droits de l’Homme » , dont un certain Amade Ouremi. 
Ce ressortissant Burkinabé qui est venu renforcer les troupes des ex- forces nouvelles dans la bataille électorale, est devenu aujourd’hui un « Seigneur » de guerre dans la région de l’ouest, au grand désarroi des populations qui fuient de peur de subir ses atrocités. 
Après la fin de crise post-électorale, Amade Ouremi, s’installe dans la forêt classée du Mont Péko, et y instaure une semi-République avec des soldats et des manœuvres à sa solde. Il y vit paisiblement, et fait la pluie et le beau temps. Il a élargi son champ d’autorité à d’autres forêts qu’il a expropriées à leurs propriétaires au profit de ses ressortissants, venus en masse dans la zone, après la guerre. Les efforts des autorités administratives et militaires, pour faire revenir Amadé à la raison sont restés vaines. Même, les ultimatums du pouvoir Ouattara à son encontre ne trouve pas d’oreille chez ce chef de guerre. Il refuse toutes négociations. Quant même qu’il accepte de recevoir, les autorités, il pose des conditions à son déguerpissement. Des revendications, de sources proches donneraient des tournis au pouvoir d’Abidjan, qui les trouve irréalistes, son cas est devenu une patate chaude dans les mains du pouvoir. Entre temps, Ouremi qui jusque là était discret dans sa « République », n’hésite plus à s’ouvrir aux médias en proférant des menaces comme : « Si les FRCI m’attaquent, je riposterai à la mesure de leurs attaques », s’exclament t-il dans les medias qu’il l’interviewe. 
Mais, un simple individu peut –il défié un Etat ? Nous pensons que non, et qu’il serait temps que les autorités prennent leurs responsabilités d’abord en lui remettant sa part de butin comme peut –être avaient convenus ensemble avant sa venue en Côte d’Ivoire, où, ils utilisent la force pour se « dégager », de cet allié d’hier qui est devenu trop encombrant pour tous. 
Donatien Kautcha