Chaque page est un délice
Les romans d'Alexandre Jardin pourraient se résumer en une question : existe-t-il quelque chose de plus passionnant sur Terre que la femme en général et chaque femme en particulier ?
Ces délicieuses pages rassemblent les sourires (et les frasques !) de toutes celles qui ont marqué sa vie : sa mère, personnage fantasque et totalement libéré, ses institutrices, ses profs, ses petites amies, ses grandes amies, les déesses dont il a rêvé, et les créatures de rêve qu'il a vraiment connues... Elles sont japonaises, allemandes ou françaises, saines d'esprit ou complètement siphonnées, attendrissantes ou chaudes comme la braise ! Une petite merveille de drôlerie et de poésie.
Alexandre Jardin et les femmes
Il se trouve que les femmes qui ont percuté ma vie m'ont toutes métamorphosé, d'une manière ou d'une autre. Or j'ai une grande passion pour le changement, pour les êtres qui m'apprennent à désapprendre ce que je sais, à raisonner en dehors des clous. Le fait est que ce rôle crucial a été tenu, dans ma vie, exclusivement par des femmes. Et j'ai follement aimé qu'elle me changent ! Qu'elles m'apprennent le fonctionnement paradoxal de la vie, et surtout de l'amour. Pour moi, rien n'est plus féminin qu'un point d'interrogation. A mes yeux, le monde des femmes est fondamentalement celui de l'interrogation, du doute, de la remise en question chronique, bref, du roman intérieur.