… Je ne travaillais pas cet été.
Cette idée me trotte dans la tête depuis quelques temps déjà.
Si je passais l’été à profiter des plaisirs de la vie sans trop m’en faire pendant que c’est encore possible.
Je veux dire par là, avant que j’ai un enfant, avant que je sois endettée jusqu’au coup, avant que… avant que je me rende compte que j’ai regardé ma vie défiler sans rien faire et que je me réveille un matin, vieille.
Mais ce n’est pas dans mon tempérament de faire ça.
Mon actuel contrat se termine le 31 mars et je suis déjà à fond dans la recherche. Mon CV est en passe d’être complètement updaté et je visite tous les jours le site du Pôle Emploi.
C’est vrai qu’il y aurai pas mal d’avantages à rester à la maison: Lire, lire et encore lire, travailler mon tricot, repeindre ma maison, customiser tout un tas d’objets (chose que je dois faire depuis des mois), marcher, profiter de mon Chéri quand il ne bosse pas, faire un bébé, partir tous les week-ends à la mer…. C’est assez tentant quand même!
D’un autre côté ça veut dire gagner misère en étant au chômage, faire un gros trou dans mon CV (et j’ai toujours eu très peur des gros trous dans le CV), être harcelée par ma mère pour que je vienne chez elle toutes les semaines, m’ennuyer ou pire, adorer ça et ne plus vouloir reprendre….
Dilemme.
En même temps je me connais, et je sais que je ferais ce qu’il faudra quand il le faudra. Si j’estime avoir assez profiter, rien ne m’empêche de me trouver un petit job de serveuse.
Et puis j’ai la chance d’être soutenue par mes proches, ça aide.