En découvrant ce week-end la pub orangina sur les abribus et au ciné (je sais, elle est sortie en novembre…), je me suis senti très vieux : j’étais dérangé, presque choqué. Ce qu’on pourrait décrire comme un music hall exotique avec des animaux se transforme en orgie zoophile dans la jungle, un truc à vous donner la nausée. Pourtant, on est à l’évidence dans la tentative d’humour mais sur moi, ça marche pas.
En y regardant de plus près (notamment sur les blogs ici ou là par exemple) et en écoutant les réactions, je suis rassuré : on est plusieurs à être d’accord : cette campagne est insupportable. Parce l’histoire publicitaire de la marque, à son apogée à l’époque Chabat, et le gamin qui sommeille en nous restent suffisamment présents dans notre esprit pour qu’on n’ait pas vraiment envie de voir un esprit bon enfant devenir un ovni déplacé.
Qu’on ne vienne pas s’étonner si les commandes d’Orangina dans les brasseries se raréfient (pas envie de se prendre une claque). Fallait laisser Orangina tranquille, rendez-nous le produit de notre enfance.