Qu'on rigole un bon coup.
On ne leur demande qu'une chose : informer les citoyens en faisant fi de leurs opinions dont tout un chacun se fiche éperdument. Et merci à mon collègue et ami de blog pour l'inspiration.Voici la fable d’Ésope, "le garçon qui criait au loup" (un fabuliste grec de l'antiquité dont Jean de La Fontaine
Les Journalistes qui criaient à l'antisémitisme
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Il y avait dans notre beau pays des journalistes dont le rôle était d'informer les citoyens. Un jour, on chargea les journalistes de rendre compte de la vie politique du pays car il devait des risques de dérapages dans la société française . « S'il y a un antisémite, nous vous alerterons dirent les informateurs.— Oui, chers citoyens, vous pouvez compter sur nous ! » leur assurèrent les journalistes.Les citoyens leur firent confiance et les journalistes partirent au rapport. Tout semblait bien aller, lorsque soudain, les citoyens entendirent une clameur provenant des médias. C'était un journaliste qui criait qu'un antisémite, Jean Luc Mélenchon, en l'occurence était sorti du bois pour distiller une idéologie nauséabonde ! Saisissant tout ce qui leur était à portée des mains, les citoyens se hâtèrent au secours du journaliste et de ses acolytes. Cependant, lorsqu'ils arrivèrent, ils furent surpris de voir qu'il n'y avait aucun antisémite en vue. Il se mirent donc à la recherche du renégat. Alors qu'ils parcouraient les médias, tout à coup le journaliste éclata de rire et s'excusa, prétextant un erreur de dépêche AFP. « Vous n'y trouverez aucun antisémite, dit-il encore en ricanant, car il n'y a jamais eu d'antisémite!
— Comment ça ! Pas d'antisémite ? s'exclamèrent les citoyens, n'en croyant pas leurs oreilles.
— Mais non ! Ce n'était qu'une bonne ruse, à laquelle, je souligne, vous vous êtes faites complètement avoir ! Mais je me suis excusé, cela doit suffire, non ? »Naturellement, les spectateurs, furieux, grommelèrent contre les journalistes, les avertissant qu'à l'avenir il faudrait qu'ils agissent de façon plus responsable. Sur ce, les citoyens vaquèrent à leurs propres occupations, de fort mauvaise humeur.Le lendemain, les journalistes commentaient de nouveau dans leurs médias. Vers midi, les tweetos entendirent des cris d'orfraie. C'était encore des chroniqueurs hurlant que cette fois-là, il y avait réellement un antisémite s'apprêtant à diffuser ses horreurs. Malgré leur méfiance, les Internautes allèrent voir. Comme avant, ils ne trouvèrent que le reporter se tortillant de rire tout en s'excusant.Les journalistes avaient tellement pris goût à cet acte d'espièglerie qu'il leur vint à l'idée de le refaire quotidiennement. Bien qu'ils ne changèrent rien à leur manœuvre, les pauvres citoyens se faisaient prendre à chaque fois. Ils eurent beau les avertir maintes fois, les rédacteurs n'écoutaient toujours pas et n'en finissaient plus de s'excuser et d'alerter l'opinion sur quelque manifestation suspecte.Un jour,alors qu'un journaliste enquêtait sur un parti de gauche qu'il haïssait. Tandis qu'il songeait au plaisir qu'il avait eu aux dépens des citoyens par ses appels sans fin, passés à stigmatiser et de traiter tous les gens qui leur déplaisaient de judéophobes , une bande de vrais antisémites, sortes de nazis déguisés en démocrates surgirent du bois. Ils étaient de toute évidence animés des pires arrières pensées car ils fixaient d'un regard avide le pouvoir. Voyant les antisémites arriver, les journalistes, pris d'une panique sèche, se mirent à crier si fort qu'il firent fuir les oiseaux des arbres. Cependant, personne ne les crut. Ils eurent beau alerter de toutes leurs forces l'opinion, les citoyens méfiants, lassés et fatigués de s'être faits avoir par leséditorialistes, avaient fermement décidé de faire la sourde oreille. « Ce ne sera qu'une fausse alarme, comme d'habitude. Il n'y a pas d'antisémites ! »Ce jour-là, les activistes du fascisme antisémite firent bombance. Sous couvert d'élections démocratiques et sous le regard impuissant des journalistes, ils réalisèrent un score diabolique leur permettant d'arriver au pouvoir par les voies légales.Qui une fois ment, personne ne croit,
Bien qu'il dise vrai parfois.
Alors mesdames et messieurs les hiérarques, tâchez de méditer cette fable antique et espérons qu'elle vous inspire un peu de mesure....Mon dernier avertissement était une blague, bien entendu, vu la faiblesse, et la micro-influence de ce blog !..