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J'ai choisi cette lecture suite à vos nombreuses recommandations (notamment sur YouTube) et pour mettre fin à un début de déprime littéraire. Je dois vous remercier pour ces précieux conseils : Le journal de Bridget Jones est un véritable bol d'oxygène, rempli d'agents déridants, que j'ai dévoré avec un plaisir sans fin. C'est un énorme coup de coeur !
Bridget, 30 ans, célibataire et paumée Libre et indépendante, Bridget n'est pas tellement pressée de trouver l'homme parfait. C'est d'abord pour faire plaisir à sa mère un peu givrée, qui lui rappelle sans cesse que l'horloge tourne, qu'elle essaye de s'impliquer dans une relation. Forcément, il fallait que ce soit avec son patron, un homme charmant auquel elle ne peut pas résister, mais qui s'avère être un connard...
J'ai immédiatement accroché au personnage de Bridget : intelligente, pimpante, pleine de joie mais terriblement maladroite dans la vie comme avec les mecs, ce qui donne lieu à bon nombre de situations cocasses qui m'ont fait hurler de rire.
Côté style, Le journal de Bridget Jones est assez original. Dans son journal, Bridget consigne, presque heure par heure, ses joies, ses peines, ses coups de gueule et ses excès en tout genre (kilos, alcool, clopes et appels au répondeur, entre autres). L'écriture est fluide, drôle et très imagée (parfois à grand renfort d'onomatopées, du genre : "AAAAAAAAAHHHHHHHHHHHH"), et je me suis représentée Bridget en action sans le moindre problème. Seule (petite) ombre au tableau, les abréviations, si elles s'inscrivent parfaitement dans le style "journal intime", m'ont un peu gênée au début, même s'il n'y a rien de bien méchant.
En définitive, j'ai vraiment eu le sentiment, à la lecture, que Bridget était ma copine, et j'ai eu beaucoup de mal à ne pas lire à la suite le tome 2, L'âge de raison, tellement je ne voulais pas la quitter. Le journal de Bridget Jones est un coup de coeur comme je n'en avais pas eu depuis un certain temps et qui m'a redonné la pêche ! A lire absolument !
Le journal de Bridget Jones d'Helen Fielding, J'ai Lu, 2000, 342 pages