Le joint pas plus grave qu’une bière ? Il faut ouvrir les yeux !

Publié le 26 mars 2013 par Infodrogue

A Marseille, Place Bougainville, les bénévoles de l’association de prévention « Non à la drogue, oui à la vie » étaient présents comme toutes les semaines depuis plus de 20 ans pour informer encore et toujours sur ce que sont les drogues en réalité et sur leurs effets.

Ils distribuaient gratuitement des livrets d’information sur les drogues les plus courantes, notamment le cannabis dont on parle si souvent à l’heure actuelle mais qui est si méconnu du grand public.

En effet, on ne parle plus que de « Cannabis Social Club » et de leur « déclaration en préfecture », comme si le fait de se déclarer en faisait tout d’un coup quelque chose de légitime !

Mais peut-on réellement comparer « un joint » et « une bière » ?

Certes, l’alcool est aussi un fléau qu’il ne faut surtout pas minimiser.

Mais il est essentiel de comprendre les différences biochimiques entre l’alcool et le cannabis afin de pouvoir mieux juger.

Le cannabis est liposoluble (soluble dans les graisses) et très lipophile (attiré par les graisses). De ce fait une consommation même modérée va provoquer une accumulation du THC dans les tissus graisseux (principalement le cerveau et les nerfs), qui restera définitivement logé, diminuant d’autant les capacités intellectuelles et cognitives de celui qui en a fumé.

Si l’alcool est un peu liposoluble, il est surtout hydrosoluble (soluble dans l’eau) et de ce fait va s’éliminer rapidement au cours du temps et complètement si la personne n’en reprend pas.

On pourra avec une simple prise de sang, ou même un « alcootest », vérifier si la personne est « apte à conduire », « apte à assumer un poste à risque » ou pas.

Et ce n’est pas le cas du cannabis qui lui, ne va pas rester dans le sang mais continuer son action pendant longtemps sur le cerveau et les nerfs où il va se loger !

Voilà pourquoi prendre un peu d’alcool peut être « toléré » si la personne ne prend pas le volant dans les heures qui suivent, alors que chaque joint la rend irrémédiablement plus stupide que le précédent et la rend inapte à la conduite (ou autre activité nécessitant une vigilance particulière).

En effet, ce qui est hélas méconnu et que l’on découvre ces temps derniers, c’est que les effets du cannabis perdurent bien au delà de quelques jours et quelqu’un qui prend le volant le lundi en ayant fumé du cannabis le samedi soir pour se détendre, met en danger sa vie et celle des autres !

Pour Robert Galibert, président de l’association « Non à la drogue, oui à la vie » : « Le cannabis n’est pas une liberté : quand un gars te percute en voiture, met en danger la vie de tes enfants pour avoir savouré son dernier joint, je ne vois pas où est la liberté. Ce n’est pas un acte individuel. Tu es dans une société et ton comportement influe sur les autres. Sous cannabis tu commets des erreurs, et ces erreurs, d’autres devront les payer ».

C’est pourquoi la campagne de prévention de l’association « Non à la drogue, oui à la vie » s’appuie sur une série de livrets intitulée « La vérité sur la drogue » que vous pouvez vous procurer gratuitement soit en les téléchargeant sur notre site www.nonaladrogue.org soit en les demandant par téléphone au 06 20 51 17 57 ou par Email info.drogue@gmail.com .

L’association propose également des conférences-débats afin d’expliquer très simplement tous les mécanismes et répondre aux questions.

Contact presse : Robert Galibert au 06 20 51 17 57 info.drogue@gmail.com ou http://cestquoiladrogue.fr