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La vie rêvée (seizième et dernier chapitre)

Publié le 26 mars 2013 par Perce-Neige
La vie rêvée (seizième et dernier chapitre)Il fallait s'y attendre... Le seizième, et tout dernier, chapitre de la Vie Rêvée, le TwitterRoman de Paul-Henri Sauvage s'achève (enfin) comme il avait commencé : sur un règlement de compte, ni plus ni moins. On n'en dira pas plus car - c'est un secret - l'aventure ne fait sans doute que commencer. Juste ceci, donc, pour un bref aperçu de ce qui va suivre, inévitablement : 
Fabien Lemercier brusquement s'interrompt. Se retourne. S'immomobibibilise. Se coagule. Se bouche bée d'insolence. Se liquéfie la calebasse. Se redresse. Puis se justifie l'entrejambes. Se putréfie les pulsions. Soupçonne-t-elle, cette pimbêche, à qui précisément elle s'adresse ?
Car si vous voulez tout savoir, Fabien Lemercier n'est pas spécialement du genre à supporter le moins du monde qu'on lui pourrisse la vie.
Pas spécialement du genre à s'accommoder d'arguments, et de bonnes intentions et autres contournements, finasseries et diverses politesses.
Pas spécialement du genre à décider d'accepter qu'on lui refuse quoique ce soit. Ni même qu'on tergiverse. Ou qu'on ergote. Qu'on se défile.
Certes Fabien Lemercier daigne parfois parlementer. Pactiser. Et même transiger. Se retrousser les manches, la cravate sur l'épaule. Certes.
Mais jamais sans que le conseil financier ne lui donne quitus. Et que Boston ne lâche le morceau. Que tous ces mecs n'assument pour de bon.
Si bien qu'il n'en faut pas plus pour que notre ami s'embarrasse. Se chiffonne. Se patatras les pieds dans le tapis. La main dans le sac...
Vu qu'à vrai dire un peu d'aide ne lui ferait pas de mal ! Puisque c'est le bordel intégral. Un foutoir pas possible. Sans dessus dessous.
Mélanie Plastoc se fend d'une grimace vaguement charitable. Agrémentée d'une brusque rotation du bassin. Et d'un semblant de bonne humeur.
Et d'une légère vibration de la paupière droite. Frémissements en cascade de différents muscles du visage. Brusque embardée du feuillage.
La mèche en folie, escamotant d'une blonde éructation, l'océan d'un regard trop lointain. Juste histoire de vous faire perdre vos moyens.
Juste histoire de vous éviter de trop vous égarer. Car Mélanie Jolicoeur n'y va pas vraiment par quatre chemins.
La suite est ici, bien sûr... 

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