Il est des habitudes qui se sont installées, se sont transformées en rituels, qui ponctuent ma vie, et que pour rien au monde je ne voudrais déloger.
Il est des rituels qui se glissent en silence dans ma vie, se transforment en clins d’œil, ponctuent ma vie.
Il est des rituels chocolatés que ceux que j’aiment appellent gâteau des imbéciles et réclament pour les jours de fête.
Il est des rituels de retrouvailles, les baisers, les comment vas-tu, et nos pas qui nous ramènent sur nos lieux chargés de notre histoire commune.
Il est des rituels de connivences, de mots qui n’appartiennent qu’à nous les vieilles copines, celles qui se comprennent sans mots dire, savent traduire les silences, ceux qui donnent l’alerte, ceux qui trahissent la sérénité.
Il est un rituel qui n’appartient qu’à nous, que nous partageons avec ceux qui le méritent, ceux qui ont une histoire, qui savent la partager et l’assumer, un rituel qui clôture les atermoiements, ouvre vers de nouvelles perspectives, nouveaux chemins, nouvelles aventures : nous levons nos verres et trinquons en criant en cœur Mort aux cons !
… Ils se reconnaîtront !
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