Tout le reste a été consumé à l’intérieur. Dehors, il n’y a plus que le reflet des flammes. Car le poète est un four à brûler le réel.
De toutes les émotions brutes qu’il reçoit, il sort parfois un léger diamant d’une eau et d’un éclat incomparables. Voilà toute une vie comprimée dans quelques images et quelques phrases.
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Pierre Reverdy (1889-1960) – Le Gant de crin (1927)