Lundi soir, les élus ont donné une nouvelle impulsion à notre ville en validant les comptes de l’année 2012 et en traçant le cap de 2013, en fonctionnement et en investissements.
Les élus majoritaires confirment la volonté affichée depuis le début du mandat. L’exigence budgétaire est la marque de fabrique de cette équipe et chaque dépense est scrupuleusement analysée pour permettre à la ville de tenir le cap, dans un contexte difficile pour les ménages mais aussi pour les collectivités territoriales.
Les dotations stagnent, quand elles ne baissent pas. Ce qui signifie que le pouvoir d’achat de la commune baisse également au fil des années.
D’où l’exercice budgétaire compliqué pour une équipe qui promet, qui affirme et qui tient une promesse de campagne, n’en déplaise, ne pas augmenter les impôts des Archépontains.
Les élus n’en font pas une règle de principe. Il s’agit pour le Maire et Angélique Chassy, adjointe aux finances, d’un choix politique : « Nous considérons que dans une période difficile pour tous, nous devons pas faire subir une pression fiscale excessive aux familles ».
Cela signifie que le travail structurel doit être fait sur les dépenses de la ville. Comment dépenser mieux ? Comment renégocier un par un tous les contrats ? Quelle politique de ressources humaines, alors que le poste personnel est évidemment le plus gros chapitre du budget ? Toutes ces questions sont posées quotidiennement, et c’est ce qui permet à la ville d’équilibrer ses dépenses et ses recettes … presque…. Avec un résultat négatif de 20 000€ pour l’année 2013, représentant 0.47% des dépenses de fonctionnement.
L’équilibre recherché est là comme a souhaité le réaffirmer le Maire, dans un débat où malheureusement nous aurons entendu les mêmes répliques de la part d’une opposition qui s’enterre dans des contradictions de plus en plus flagrantes, quand elle ne s’énerve pas au détour d’une réponse d’un élu.
Pas de réactions toutefois du coté des taux d’imposition que Dominique Jachimiak avait augmenté par trois fois durant son mandat.
La bonne santé financière de la ville, même fragile, est confirmée par ses partenaires, au rang desquels les banques qui prêtent à la commune parce qu’elles sont capables d’analyser la situation financière de la ville, en dehors de toutes polémiques et sur des critères et indicateurs objectifs.
L’opposition hurlait que la ville était en faillite. Richard Jacquet, par une démonstration simple a tenu à rappeler que ce qui resterait dans les caisses de la ville à son départ serait supérieur à ce qu’il avait récupéré de son prédécesseur. La gestion ne doit pas être si mauvaise que cela.