Malle W. Trousseau

Publié le 26 mars 2013 par Pointofview @ptofvw

L’histoire commence souvent au grand départ. Le jour où l’on quitte Papa, mais surtout Maman, et que l’on se retrouve seul devant ses plaques électriques dans sa chambre étudiante.

Alors deux solutions s’offrent à toi : la facilité ou l’intérêt.

Dans le premier cas les pâtes au beurre et les pizzas deviennent tes meilleures amis, Picard te rejoindra par la suite mais aujourd’hui tu es encore trop fauché. Dans le deuxième ca tu te poses des questions, tu réfléchis, tu écoutes, tu découvres. Et un champ infini de possibilités s’ouvre à toi. Toutes les choses que tu boudais parce que cela ne ressemblait à rien dans ton assiette prennent une nouvelle forme. Et oui, tes premiers week-end solo te redent inventif, le marché est une nouvelle sortie enrichissante.

Le poireau redevient donc poireau, idem pour la courgette. Tu tests, coupes, découpes, tailles, épluches. Tu sais ce qu’il se passe dans ta casserole et cela change tout. Vient le progrès, l’envie d’aller plus loin, de recevoir, de partager, de tenter plus gros, plus chaud. Le géant suédois est alors ton meilleur (faux) ami. Et oui, pas cher + pas cher + pas cher = une belle douloureuse. Mais qu’importe, on ne s’achète pas dix poêles ou planches à découper dans une vie. Là est justement ta première erreur. En effet, un mois plus tard tes amis sont conviés pour un grand repas. Aussi bon et réussi soit-il ta flémingite vaisselle causera le lendemain la perte de ta première planche à découpé en bois, négligemment oubliée dans l’évier elle n’aura pas passé la nuit. Au moins deux autres suivront cette voie.

C’est alors que tu te mets à rêver. Tu grandis, peaufines, tu es capable de couper des oignons sans pleurer. Un objet suscite un vif intérêt, la découverte de l’année, celle qui matérialise toutes tes envies, ton amour des belles choses. La cuisine est pour toi quelque chose à partager, dans les assiettes mais aussi des les placards. Les ustensiles sont chargés d’amour, de sueur, d’histoires. Tu rêves de pouvoir les transmettre.

Ikéa ne sera pas ici ton allier. La Malle W. Trousseau a été créée pour toi, enfin pour tes rêves les plus doux pour le moment.

Késako ?

Un trousseau de 43 ustensiles de cuisine indispensables rassemblés dans une malle à trois plateaux : Contenants, Coupe et Cuisson.

Destiné aux amoureux des belles choses, les créateurs, Isabelle Mathez et Frédéric Winklu, ont souhaité rassembler les plus belles pièces : couteaux, poêles, cocottes… Des ustensiles destinés à être transmis de générations en générations. L’équipe aura travaillé un an et demi pour réaliser une sélection d’exception. Couteaux de chez KAI, cocotte Sarpaneva, poêle Mauviel… Chacun d’entre eux est une mine de savoir-faire, chose que nous apprécions tout particulièrement. Ainsi, il vous suffit de parcourir leur site Internet pour découvrir les particularités, l’histoire de chaque objet. Le mieux sera encore de se la faire présenter. A la façon réunion « Tupperware », c’est l’occasion d’essayer, d’écouter les expériences de chacun. Conquis vous l’êtes déjà. Matérialiser une envie est une autre bataille.

Alors oui, c’est élitiste. Il y a une gouffre entre le stade Géant suédois et ce bel objet. Un trousseau pour 3200 euros n’est pas donné à tout le monde, mais c’est beau de rêver. (Sachez que les plateaux peuvent s’acheter séparément).

On regrettera seulement que le Malle soit majoritairement en carton, chose qui ne doit pas vraiment durer dans le temps…

Foncez vous renseigner, lire l’histoire de chacun des ustensiles. Je vois les pépites dans vos yeux.

Plus d’informations:

Site web

Mathieu Clément

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