Les anglais de Foals, adulés par la critique et d’excellente réputation scénique, étaient de passage hier à l’Olympia pour défendre les couleurs de Holy Fire, leur dernier album qui n’a pourtant pas fait l’unanimité.
Pour la première fois, les poulains de Foals ont vu la critique se diviser au sujet de leur nouvel album : production gonflée aux hormones, grosse tête, compositions discutables… Même si on se retrouve dans ces qualificatifs de Holy Fire, il ne faut pas rejeter en bloc le groupe à la discographie d’excellente tenue. On a donc voulu constater (pour la première fois) ce que nos jeunes oxfordiens donnent sur scène, et on a sacrément bien fait, n’en déplaise aux mauvaises langues.
Jagwar Ma
Cette soirée à été également marquée par la première partie assurée par le trio australien Jagwar Ma, groupe électro-rock à la croisée des chemins entre Brian Wilson, Tame Impala et Primal Scream. Le trio nous a délivré un set très efficace, transformant l’Olympia en Hacienda, surfant sans vergogne sur les gloires des Happy Mondays et autres réjouissances acid house dignes du Madchester d’antan. A suivre de très près en 2013.
Foals, énergie brute