- que l'alopécie est l'accélération de la chute des cheveux et/ou des poils. L'origine du mot vient du grec ancien alopekia signifiant renard, car au début du printemps, l'animal perd ses poils d'hiver. Et pourquoi nous, humains, sommes encore incapables de gérer ça ? Certes, les esthéticiennes en vivent, les fabricants de cosmétiques vendent des crèmes dépilatoires à tour de bras, à tour de jambes, à tour d’aisselles et à tour de maillots. Mais ils vendraient autre chose, les esthéticiennes masseraient, feraient des soins visage ou de la manucure, si, si, si on maîtrisait notre corps. Si on pouvait régenter notre cerveau un peu mieux lui commandant de lancer une alopécie ciblée sur les zones souhaitées. Ça serait tout de même plus pratique que les prises de rendez-vous ou l’usage de produits abrasifs. On pourrait me répondre qu’il serait tout aussi aisé de laisser les poils là ils sont, ce à quoi je répondrais, certes, mais pourquoi ne pas adopter la liberté cérébrale pour tous par maîtrise cérébrale de tous ? Qu’il serait beau qu’on puisse enfin faire ce qu’on veut parce qu’on le peut !
- que les Franciliens passent environ 58 heures par an dans les bouchons, soit près de deux jours et demi par an. Quelques grognards vont dire qu’il faut faire quelque chose, qu’il est urgent d’agir en urgence urgemment, qu’en 2013, au troisième millénaire qu’on nous annonçait peuplé de robots et de voitures volantes avec circulation fluide, c’est quand même un comble de perdre tant de temps embouteillé. Ce à quoi je répondrais que le temps n’est perdu que si on le perd. Certaines en profitent déjà pour se maquiller, mais, quand aurait-on le temps d’écouter les bulletins météo qui nous informent du temps qu’il fera quand on sera enfermé au bureau, si on n’avait pas la radio de la voiture ? C’est aussi le créneau utile pour passer quelques coups de fil, avec oreillette, qu’on n’a pas le temps de passer autrement. Et puis, on peut aussi méditer, réfléchir à sa vie, son œuvre, son destin, sa destinée, se demander en quoi les deux termes s’opposent ou se rejoignent. Ou alors, on pourrait se téléporter directement au boulot. Mais pour ça, il va falloir encore patienter main sur le klaxon. Qu’il serait beau qu’on puisse enfin faire ce qu’on veut parce qu’on le peut !
- qu’on s’interroge toujours sur le moyen de transport le plus sûr, principalement lorsqu’on part en vacances, me semble-t-il. On se demande quel est celui le plus pratique lorsqu’il s’agit d’aller bosser. Même, on rechercherait plutôt le plus rapide, en un mot, le moins chiant, groupe adjectival qui, oui, j’ai vu, fait trois mots, pour se rendre au labeur. J’imagine que certains veulent la réponse. Ce à quoi je répondrais, ne soyez pas impatients, je vais la donner. C’est l’ascenseur. L'ascenseur est aujourd'hui le moyen de transport en commun le plus sûr et le plus utilisé au monde. Oui, messieurs dames. A ceux qui maugréeraient, je redonne la définition de la chose, appareil permettant un transport vertical des personnes et des charges dans un bâtiment à plusieurs étages. Bien sûr, faire Paris-Marrakech en ascenseur pour aller prendre le soleil n’est pas encore tout à fait possible. Mais construisons des ascenseurs horizontaux reliant le monde. L’idée est d’arriver sain et sauf. Qu’il serait beau qu’on puisse enfin faire ce qu’on veut parce qu’on le peut !