Magazine Culture

D’où vient l’expression « Cucul La Praline » ?

Publié le 26 mars 2013 par Bastienb

chocolat

Et voilà ! On abandonne sa moitié le temps d’une soirée de retrouvailles avec de vieux copains, on rentre éméché à point d’heure alors que le lendemain on travaille, pour finir par se poser, en maudissant le Bergerac et la Desperado sur le chemin du bagne taf le lendemain matin, ce genre de questions futiles, ineptes, naïves, idiotes …

Autant dire une question « cucul-la-praline », quoi !

Le terme praline (ou plutôt prasline) proviendrait du Duc Du Plessis Du Praslin.

C’est visiblement son cuistot qui aurait eu l’idée de faire revenir des fruits à coques (amandes, noisettes) dans un sirop de sucre afin de confectionner ces petites sucreries roses, dont les boulangers truffent leurs brioches pour gonfler les factures du dentiste avec une nouvelle couronne.

Mais vous me direz : quel rapport avec le terme « cucul » ? Aucun de manière directe, mais voyons un peu plus loin …

Chers amis, si vous allez un jour au Seychelles (ou bien si vous vous plantez devant un atlas géographique), vous découvrirez que ce cher Duc, qui était dans la marine de ce bon roi de France au XVIIème, a laissé son nom de « Praslin » à l’une des îles de l’archipel dont il a été l’administrateur colonial. (autre version : c’est en devenant administrateur de l’ile qui s’appelait déjà « Ile du Praslin » qu’il a récupéré ce titre. Enfin baste.)

Lorsque notre Duc est revenu à la fin de ses vacances son mandat en métropole, il aurait ramené de cette ile des fruits endémiques, De grosses noix de coco que l’on nomme dans le coin des « Coco-Fesses », car leur forme est un gigantesque hommage à la vénus Callipyge de Brassens.

(Pour ceux qui ne suivent pas au fond : elles ont une forme de popotin.)

Est-ce pour cela que robinson Crusoë a trouvé le temps moins long sur son ile ?

Et à partir de là, il y aurait un jeu de mot capillotracté qui se serait développé, ou le terme « coco » aurait glissé phonétiquement vers « cucul », glissement qui ferait également référence d’un point de vue lexical à la forme de fesses de ladite noix.

On aurait rajouté « la praline » pour ne laisser aucun doute sur l’objet évoqué. (Ou pour être sûr que la paternité de ce fruit grotesque viendrait entacher la réputation d’une vieille baderne colonialiste.)

Et là, vous allez encore m’interrompre et me dire : Oui, mais pourquoi le qualificatif « Cucul » fait référence à quelque chose de naïf, niais, gauche, emprunté ? Et bien là, figurez-vous que j’ai séché ! La première à utiliser le terme cucu dans cette acception dans un texte est Colette dans les années 30.

En fouillant un peu partout sur internet, j’ai trouvé une explication, mais qui me semble un peu fantaisiste :

Le cuistot inventeur de la praline aurait été un autochtone de l’île du même nom, acheté une misère par le Duc Du Plessis.
Ce gâte-sauce aurait eu tendance à être un peu bébête et maladroit, et qui aurait fait tomber de la coco-fesses dans un sirop de sucre, inventant donc la friandise et gagnant le surnom de « cucul-la-praline », pour se foutre de sa gu en hommage à sa découverte par sérendipité.

Mes sources :

http://salem.blog.24heures.ch/archive/2007/12/06/cucul-la-praline.html

http://www.guichetdusavoir.org/viewtopic.php?f=2&t=48181

Je vous prie par avance de m’excuser, car ce ne sont que des sources internet, qui sont donc sujettes à caution, mais je n’avais aucun livre sous la main pour vérifier certains éléments.

Photo : Pitslamp


========================================
Consultez l'article complet sur le site Culture Générale


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Bastienb 57544 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazine