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Les talons

Publié le 26 mars 2013 par Cecile Berthelon @walinette

L’autre jour je me faisais la réflexion suivante : tiens c’est marrant j’ai beaucoup plus de chaussures plates qu’à un moment… des mocassins (3 paires), des ballerines à foison, quelques paires de baskets plates et même une ou deux paires de boots qui culminent à 2 cm.

Les talons

(Rupert Sanderson « Mion », ça c’est ma paire qui déchire, autant vous dire qu’on ne les met pas tous les jours…)

Pourtant durant des années, il m’était absolument inenvisageable de sortir sans être réhaussée au minimum de 5 cm. L’origine en étant très certainement une frustration. Je vous explique :

J’ai fait ma puberté assez tôt, par conséquent je suis passée de « plus grande de la classe ou presque » en CM2 – 6ème à « mais comment tu fais pour escalader la première marche du bus » ? (=> ah ah, vive les blagues sur les petits) dès la classe de 4ème.
Du coup dès la seconde, je me suis achetée (enfin, façon de parler, merci maman) ma première paire de talons. C’était des richelieux noires à lacets, allez 4-5 cm. Et je me souviens encore parfaitement de la première fois où je les ai portées sur une « longue » distance, comprendre de mon bahut au centre ville avec mon groupe de copains, à essayer de suivre l’allure générale alors que mes pieds souffraient le martyre et que j’ai fini le trajet 50 mètres derrière à faire le manchot empereur. Mais j’ai tenu bon, je me suis habituée.

Depuis je ne suis jamais aussi confortable qu’avec cette hauteur de talon. Allez, entre 5 et 8. 8 c’est ma limite pour pouvoir marcher toute une journée sans souffrir. Les 10 je les sors pour un dîner ou une soirée, quelques heures tout au plus. OK, celles de la photos font 11 mais il ya un petit patin donc le compte est bon. Au delà je ne sais même pas comment c’est possible. Enfin en tout cas pas en 37. D’ailleurs vous saviez que si sur les chaussures bons marchés le talon est standard et est le même pour toutes les pointures (donc la chaussure a une cambrure moindre sur un 40 que sur un 36, pardon my Pythagore), dès qu’on passe au haut de gamme, les proportions sont respectées, donc plus on a un grand pied, plus le talon est haut. Mais je m’égare.

Je ne concevais donc pas ma vie sans talons. Je peux faire 1m70, mes jambes sont plus jolies, la silhouette est affinées, la posture plus féminine. Pire, j’avais même un peu de mal à marcher à plat, totalement à plat.
JAMAIS, jamais je n’avais porté une paire de ballerines (des espadrilles en été oui, mais c’est une autre histoire). Et puis j’ai acheté je ne sais plus comment une paire d’Anniel léopard, je crois que ce sont elles qui ont tout déclenché, je déniaisais la ballerine plate avec l’imprimé, je me suis plue avec et en portant un slim et je m’y suis mise petit à petit. J’ai tenté les derbies, les mocassins. Toujours avec un slim retroussé. Pas mieux quand les températures commencent à s’élever. En revanche, avec une jupe ou une robe, le plat – et surtout les ballerines –  je ne peux toujours pas. Des sandales type K.Jacques à la rigueur. Comme si j’acceptais une part de fragilité avec des froufrous que je voudrais compenser : des boots, des talons haut de femme fatal oui, accentuer le côté petite fille avec des ballerines ça m’est impossible.
Du coup je porte des talons avec tout mais m’interdit encore le plat avec certaines tenues.

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