Bernard pivot :
"C'était l'un des hommes les plus délicieux que je connaisse : l'écrivain et éditeur Jean-Marc Roberts nous a quittés. Chagrin, vrai chagrin.
3:52 PM - 25 mars 13"
Article du Monde sur Nouvel Obs qui laissent résonner comme un éclat de rire, généreux, d'après la mort, je vous applaudis, celui qui s'occupa plus des autres que de son œuvre.
o comme j'ai du chagrin, moi aussi, l'écrivain pour moi que j'avais osé aborder. Le plus délicieux et abordable sourire pour donner suite aux plaisirs d'une conversation où l'on se retrouvait à part entière. Une de mes 1ères fêtes de L'Huma, La cité des livres, il m'y avait fait pénétrer, j'avais tant aimé : Affaires étrangères, mais encore plus son 1er roman : Samedi, dimanche et fêtes, j'avais 20 ans et lui guère plus, même un an de moins.
Je suis en colère aussi toujours quand mes amis s'en vont trop tôt. A cause de cette maladie, qui nous emporte avec nos amours "orange"... Si j'avais osé le défi d'écrire un livre, c'est à lui que je l'aurais envoyé, à personne d'autre? même si c'était un ami d'imaginaire... c'était un grand ami, son sourire avant de se pencher sur son livre pour écrire une des dédicaces... Laquelle ? mais de son sourire, je m'en souviens. Le charme pour le plaisir du moment de la rencontre sans autre perversité, c'est tellement unique. La délicatesse d'une rencontre, en écouter le silence d'après. Les livres aussi ont le cœur serré.