Suite à mon article sur le site de rencontres sur le thème du golf, je suis amenée à appliquer la censure sur mon blog. Comme le font certains journaux mettant en avant la décision des tribunaux, je mets donc le dernier mail reçu du gérant.
« Bonjour Brigitte,
Quand on tape golfcon*** dans google, le titre "boycott de golfcon***" apparaît tout en haut en premier. Et malheureusement personne ne lit les commentaires.
J'ai déjà eu un préjudice moral avec des membres qui m'ont alerté suite à ton article, maintenant je viens d'avoir aussi un préjudice financier.
Ton objectif de nuire à mes intérêts est désormais atteint. Tu peux être satisfaite de toi.
Pourrais-tu enlever maintenant cet "article" avant que les choses ne s'enveniment ?
Internet ne veut pas dire impunité. Mon avocat m'a bien confirmé que les principes légaux de diffamation et de calomnie s'appliquent aussi sur le web.
Merci d'avance,
H. »
Alors comme réponse je dis :
- Zut alors, je croyais être non experte en internet selon les commentaires de H, je me demande comment j’ai pu faire un si bon référencement.
- Il y a préjudice si on défend pas ses idées et son éthique. Si on cache sa politique aux clients, on est pas net avec eux. Ce n’est pas mon problème sur les retours ou la couleur qu’on affiche.
- Je vais enlever cet article, l’enlever de la base de données non pas par peur de représailles (ou de venin) ou par auto-satisfaction mais parce que j’en ai marre de cette affaire qui sent trop mauvais et qui me pollue ma boîte mail. J'ai envie de laisser l'image que le golf est fair-play, qu'on est libre de ses choix et qu'on ne joue pas à l'olmeta aux futurs golfeurs néophytes.
- Diffamation et calomnie, de bien grands mots pour avoir répétés les paroles de H, en plus j’ai laissé le droit de réponse et le droit de me dire que je poignardais dans le dos et toutes les velléités du genre. C'était plutôt sympa et équitable selon moi.
- Enfin merci des espèces de menaces détournées avec les mots d’avocats. Je répète que mon blog est non commercial. Je n’en tire rien. Je dis ce que je pense et je pourrai appeler au boycott des produits de beauté testés sur les animaux ou des clubs de golfs fabriqués en chine par des enfants.C’est dommage que la liberté d’expression doive subir des menaces déguisées surtout sur un sujet sport mais comme on le voit pour les JO, la censure sévit et business is business.
- Dernière chose : le dossier est clos. Le nom du site n’apparaît plus (pas de référence google ou autre) donc plus rien comme chef d’accusation pour la bloggueuse baillonnée. Je compatis avec Voltaire quand il séjournait à la Bastille. Bienvenue dans le siècle de l'obscurantisme.