Avec 120 accords de ce type, The Bancorp est incontestablement l'institution américaine la plus ouverte aux partenariats. Elle a ainsi construit un véritable modèle de "banque de gros", proposant ses services aux petites sociétés qui souhaitent développer toutes sortes d'offres, jusqu'au plus disruptives (outre Simple, voir aussi l'exemple de SmarterBank). Pour cela, elle a du mettre en place des processus de maîtrise des risques inédits, qui lui permettent de protéger sa licence et, donc, son existence.
Le résultat est, d'un côté, une activité florissante pour The Bancorp et, de l'autre, un immense espace d'opportunités pour l'innovation dans les services financiers, constituant même une des fondations de la transformation du secteur aux États-Unis.
Le système cherche à résoudre un problème classique : les consommateurs souhaiteraient mettre de l'argent de côté mais ils sont souvent incapables de le faire volontairement. Alors, SaverNation s'occupe "automatiquement" de constituer pour eux un pécule, qui peut représenter jusqu'à 5% de leurs dépenses habituelles.
Seul regret (comme pour Capital Koala), les réductions ne peuvent être collectées que sur les achats en ligne et le processus correspondant est relativement lourd (il faut demander un code sur le site de SaverNation, à saisir ensuite au moment du paiement). Un mariage avec un acteur des "Card-Linked Offers" (offres liées à la carte, directement associées à l'acte de paiement) serait bienvenu pour pallier à ce défaut...
L'initiative vaut malgré tout une récompense bien méritée à la startup, tellement il est vrai que l'épargne retraite est un thème généralement peu propice à l'innovation !