Pour certains chômeurs, lassés de ne pas trouver d’emploi, la création d’entreprise ou l’auto entrepreneuriat peuvent être envisagés. Il en est de même pour les salariés, jeunes et moins jeunes, qui ne sont pas épanouis dans leur emploi et leur statut d’employé.
Avec la création du statut d’auto entrepreneur, la création de sa propre activité semble avoir été facilitée. C’est un statut idéal qui permet de cumuler activités salariée et activités indépendantes, soit un bon tremplin pour ceux qui ne sont pas prêts à se jeter à l’eau en lâchant leur emploi sans tester au préalable la rentabilité de leur projet.
Au chômage aussi on peut commencer son activité d’indépendant. Cependant les mesures sont de moins en moins motivantes. Auparavant les chômeurs qui voulaient créer ou reprendre une entreprise recevaient une aide financière à peu près comparable au montant de leurs indemnités chômage. Aujourd’hui, si vous indiquez au pôle emploi que vous voulez travailler au développement de votre activité, vos ne recevrez qu’une petite part de vos indemnités. Si vous dites qu’il s’agit seulement d’une activité complémentaire mais que vous recherchez toujours un emploi, l’argent que vous gagnez est déduit de votre chômage !
C’est bien peu encourageant quand on sait le temps et l’énergie nécessaire à la création de son activité sans compter les frais inhérents et l’acquisition du matériel nécessaire pour se lancer : un ordinateur, une imprimante, des cartouches laser, du matériel de bureau… Et puis il faut bien continuer à manger, non ?
De mon coté je suis dans une solution idéale. J’ai eu la chance de trouver un emploi à temps partiel ce qui m’assure un minimum vital financier et me laisse le temps de développer mes activités. Évidemment c’est parfois difficile d’enchaîner emploi salarié le matin et projets personnels l’après-midi et le soir. Frustrant aussi de ne pas être encore totalement libre d’organiser mon emploi du temps selon mon bon vouloir (l’une de mes plus grandes motivations à devenir indépendante). Cependant cette expérience me permet d’appréhender le boulot d’entrepreneur, les journées de 8h à minuit, les responsabilités, les négociations, la bataille pour se faire payer par certains fournisseurs… mais aussi les premières joies lorsque j’ai vendu mes premières productions, fait mes premières factures, créé mes premiers partenariats, reçu les premières reconnaissances sur le travail réalisé…
Je vous raconterai ces prochaines semaines mes premiers pas d’entrepreneur.
Mais vous ? Est-ce que vous vous êtes lancé dans votre propre activité ? Avez-vous des idées que vous êtes en train de mettre en place ? Travaillez-vous comme freelance ? N’hésitez pas à témoigner en laissant des commentaires.