Journal d’un roman – Numéro 3

Par Etcetera

Je poursuis cette rubrique aujourd’hui car je traverse une période difficile dans l’écriture de mon roman. J’avais arrêté d’écrire pendant trois jours, puis je m’y suis remise, mais certains soirs j’ai vraiment besoin de me forcer car la motivation n’y est plus tout à fait.
Cela fait maintenant un mois et demi que j’ai commencé ce projet et, comme je m’y attendais dès le départ, je ne ressens plus la grande fougue du début, cela devient un travail un peu pénible.
Il faut dire que j’avais commencé par l’écriture de toutes les scènes les plus essentielles de cette histoire, et donc il ne me reste maintenant que les anecdotes, qui sont moins intéressantes, mais indispensables au déroulement du roman et à la vraie compréhension des personnages. C’est donc normal que je me sente moins passionnée maintenant qu’il y a quelques semaines…
Cette baisse de motivation est d’autant plus bête que je ne suis plus très loin d’avoir terminé le premier jet : j’ai actuellement soixante-seize pages et je pense qu’il ne manque plus qu’une vingtaine – trente au maximum. Ce sera donc un court roman, ce que je ne savais pas avant de commencer (j’imaginais au contraire une histoire de plus de deux cents pages quand je pensais à tout ce que j’avais à raconter et à dire !).
Sinon, mon histoire, qui se voulait un pur récit autobiographique, a légèrement dévié vers l’imaginaire : je ne dis pas toute la vérité et rien que la vérité ! Il m’a semblé qu’en modifiant ou en résumant certains épisodes cela deviendrait plus intéressant pour un éventuel lecteur… la peur d’écrire un roman ennuyeux est en effet très présente !
A propos de lecteur, je commence à avoir hâte de faire lire ce travail à quelqu’un !
A vrai dire, j’avais fait lire déjà une première ébauche à une amie qui avait été encourageante, mais cela fait déjà un mois, et je ne tarderai sûrement pas à solliciter un deuxième avis.