C'est dans cet espace repeuplé que nous suivons les péripéties du Bebop, le vaisseau de Jet Black, un ancien flic devenu chasseur de primes (un cowboy, pour les intimes). Il parcourt l'espace accompagné de son coéquipier Spike Spiegel, un ancien Yakuza qui a raccroché. Les deux compères vivent de l'argent que leur donne le gouvernement pour arrêter les malfrats. Ce dernier, dépassé par les évènements, remet en effet des récompenses pécuniaires aux volontaires qui prennent le risque de chasser les hors-la-loi.
Le déroulement du scénario se fait en douceur. Tellement doucement que la fin fini par arriver trop vite. On repart, après le 26eme épisode, avec la désagréable impression que tout est passé trop vite, qu'on a gâché son plaisir, qu'on n'en a pas assez profité. Et on serait capable de se remettre la totalité de la série d'un coup, juste pour revoir nos 5 héros continuer à s'engueuler, à courir les uns derrière les autres, à galérer pour trouver quelque chose à manger... Cowboy Bebop, ce n'est pas juste une série animée réussie, ce sont surtout deux amis entourés d'un épais mystère, qui va finir par s'amincir jusqu'à se dévoiler au spectateur avant le grand final, le moment où on se dit que ça y est, déjà, il faut rendre les armes...
Vous l'aurez compris, j'aime cette série comme mon bébé, je suis comme un gosse à chaque fois que j'en parle, et j'apprécie toujours un peu plus chaque visionnage. Bref, un bonheur auquel vous vous devez de goûter si vous voulez prétendre avoir une quelconque connaissance en matières d'animes japonais, mais surtout si vous aimez qu'on vous raconte une histoire touchante, drôle, attachante, originale et parfaitement menée. Quels que soient vos goûts ou vos préférences, vous trouverez quelque chose qui vous plaît dans Cowboy Bebop, j'en fais le pari.