La société Apple, star de la technologie, prétend n’utiliser que de l’électricité décarbonée pour les services web proposés à ses clients. Les data-centers de Caroline du Nord, utilisés par ses applications de messagerie et de musique « dans le nuage », sont alimentés à 60% par de l’électricité produite sur place, grâce à une ferme solaire de 40 hectares et une collection de piles à combustibles de 10 megawatt. Le combustible est le biogaz, issu de la décomposition de déchets organiques. Et le reste est acheté sur le marché de gros de l’électricité décarbonée.
Il y a un an, l’inventeur de l’iPhone avait été sévèrement taclé par Greenpeace pour son insatiable appétit pour l’électricité issue du fioul et du charbon, gros émetteur de gaz à effet de serre. Depuis cette mésaventure, les dirigeants mettent les bouchées doubles pour changer d’image. En douze mois, la part de l’électricité d’origine renouvelable dans la consommation totale de la firme est passée de 35 à 75 %, et l’objectif est d’atteindre rapidement 100%.
La société multiplie les projets verts : une autre ferme solaire de 40 hectares, capable de produire 20 megawatt, est prévue cette année en Caroline du Nord, et un data-center qui se construit en Oregon s’alimentera exclusivement grâce à l’éolien, à l’hydroélectricité, au solaire et à la géothermie.
En Caroline du Nord, Apple utilise le solaire pour produire sa propre électricité décarbonée
Les centres de données engloutissent la moitié de l’énergie consommée pour refroidir les serveurs. Les ingénieurs maison se sont également penchés sur ce problème pour diminuer les besoins en énergie, en utilisant par exemple des cuves d’eau froide et de la climatisation naturelle pour assurer la climatisation des ordinateurs.
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