Mesures anti-loup : non, les protecteurs de la nature ne sont pas d’accord !
Malgré les accords du 22 mars entre le gouvernement, les éleveurs et certaines associations, l’ASPAS s’oppose fermement au massacre stupide et inutile de 24 loups. L’ASPAS, qui a déjà agi au niveau européen pour la protection de l’ortolan, prépare une riposte cinglante, et rappelle que le loup est encore une espèce protégée…
- Le loup ne représente qu’une infime proportion de la mortalité des troupeaux.
- Abattre un loup désorganise les meutes et les pousse à conquérir de nouveaux territoires.
- Les troupeaux doivent être protégés de façon efficace avant d’envisager toute mesure de tir d’un loup. C’est ce qui se pratique dans tous les pays où les grands prédateurs cohabitent avec le pastoralisme.
Cette mesure ne contribue en rien à résoudre la crise que traverse la filière ovine dans tous les départements français, et non pas les quelques départements où le loup est revenu.
L’Espagne abrite plus de 2 500 loups, L’Italie 1 500. La France est-elle incapable de préserver sa biodiversité ?
Comme pour la « gestion » calamiteuse de l’ortolan, du grand hamster ou du grand tétras, l’ASPAS porte donc le dossier à la Commission Européenne pour obliger la France à enfin protéger sa nature. Oui, nous sommes des extrémistes : nous demandons le respect des lois…
Association pour la Protection des Animaux sauvages
Pierre Athanaze (Aspas), à propos du plafond de 24 loups à prélever