Y a t’il un pilote aux commandes du vaisseau La Redoute ? C’est en tout cas la question que l’on est en droit de se poser au vu des dernières actualités publicitaires de la marque: chronique d’un beau Bordel!
Acte 1: Le Hold d’Up d’Inès
Un film fait par le génial Loïc Prigent qui doit accentuer la caution « Mode » du célèbre VPCiste… des visuels print qui viennent instiller l’idée que la + parisienne des parisiennes (sic mme de La Fressange) est tellement fan de la sélection La Redoute qu’elle en arrive à la braquer. OK… on va dire qu’on est dans le registre publicitaire de création d’Image et Désirabilité.
Acte 2: » On a tous une raison d’aimer La Redoute »
Le 15 mars dernier, La Redoute nous dévoilait cette ambitieuse assertion au travers d’une campagne plus institutionnelle et assez maligne de l’agence Kids Love Jetlag qui positionne la marque comme le complice du quotidien des Français, un parti-pris en phase avec la pensée de la directrice marketing de La Redoute « La Redoute, en tant que leader e-commerce en mode et décoration, se positionne au-delà de la Mode et met en avant sa compréhension des besoins des gens, de leur rapport aux objet ».
Acte 3: le grand Bordel
Alors d’où vient le problème, et ce sentiment de grand foutoir publicitaire?
Du mélange des genres!!! En lançant quasi simultanément deux campagnes publicitaires aux messages différents, La Redoute a semé le doute dans nos esprits d’homo-comunicus déjà très encombrés. Quelle empreinte la marque veut-elle laisser dans l’esprit des clients? Qui est aujourd’hui le Client La Redoute (la modasse ou l’homme de tous les jours..) ? Comment expliquer ce ‘ratage’ en termes de mediaplanning? La Redoute ou l’art de flinguer le travail de ses communicants: Bravo.