The Snowmen

Doctor Who Christmas Special 2012 - The Snowmen, réalisé par Saul Metzstein et écrit par Steven Moffat.
Résumé : C'est la veille de Noël 1892 et la neige qui tombe est celle des contes de fées. Quand le conte de fées devient un cauchemar et qu'une menace effrayante menace la Terre, une jeune gouvernante peu orthodoxe, Clara, appelle le Docteur à l'aide. Mais le Docteur est en deuil, reclus et déterminé à ne pas s'engager dans les problèmes de l'univers. De vieux amis sont de retour, le Docteur va t'il vraiment abandonner l'humanité ou va t'il se battre pour sauver le monde, et Noël, des griffes glacées de cette menace mystérieuse?
Après la première partie de saison chargée en émotion, voici un Christmas Special qui relance la dynamique de la série. Le départ d'Amy et Rory est difficile mais je dois avouer que depuis que mes yeux se sont posés sur la ravissante Clara (Jenna-Louise Coleman) lors de Asylum of the Daleks, je suis conquis. Steven Moffat parvient à intégrer ce nouveau personnage avec beaucoup d'originalité.
J'ai vraiment passé un super moment devant cet épisode. Outre le fait d'avoir une bonne dose de Doctor Who à me mettre sous la dent, The Snowmen est bourré de qualités. J'aime l'habitude prise depuis quelques saisons de regrouper un grand nombre de personnages secondaires autour du Docteur. Ce concept de "gang" qui le suit à travers le temps et l'espace, sans pour autant prendre l'importance de vrais compagnons. Cela donne une vraie consistance à l'ensemble et offre des épisodes un peu différents de ce dont on a l'habitude.Ici on retrouve des personnages que l'on a déjà croisé. Madame Vastra et son assistance Jenny Flint, ainsi que Strax le Sontaran, trois personnages que l'on a déjà vu dans l'épisode A Good Man Goes to War. L'ensemble fonctionne bien et est assez marrant. L'ajout de la pétillante Clara au groupe est bienvenue. Son duo avec le Docteur est toujours aussi génial malgré les conditions bien différentes de sa première apparition. Le flirt très présent me plait bien et est plus justifié que celui avec River Song. On voit d'ailleurs que le Docteur se laisse très largement embrasser sans mentionner son mariage.
Ce n'est pas pour autant que la famille Pond est oubliée, bien au contraire. Le spectre de ses anciens compagnons plane au dessus de l'épisode. On retrouve ainsi un Docteur isolé, en deuil et refusant de s'impliquer de nouveau. Que ce soit dans une enquête ou vis à vis de nouvelles rencontres. J'ai beaucoup aimé la façon que cette addiction qu'à le Docteur de se lier à ses compagnons est mise en scène. Il a ce besoin de se désintoxiquer, et c'est très difficile pour lui. La vivacité et la curiosité de Clara le fait replonger dans l'action malgré lui. Et cette fin tragique, cette nouvelle perte aurait pu le faire sombrer de nouveau. Mais lorsque le Docteur comprend que Clara est spéciale il reprend son voyage, bien décidé à comprendre pourquoi la jeune femme peut être morte à deux reprises déjà.
J'aime beaucoup le personnage de Clara. "Soufflé Girl" dans Asylum of the Daleks était charmante, et Clara dans The Snowmen l'est tout autant ! Sa double identité ne me surprend pas le moins du monde et j'aime les légères différences entre son côté serveuse et son côté gouvernante. On retrouve un énorme côté Mary Poppins, ce qui est vraiment sympa. On s'attendrait presque à la voir sortir une échelle de son sac à main. Je pense que la similitude est voulue, puisque Mary Poppins est ce qui se rapproche le plus d'un Seigneur du Temps en dehors de Doctor Who.
L'univers de l'épisode m'a vraiment plu. On retrouve une ambiance parfaite pour la période de Noël, avec des méchants dans le ton et un visuel qui fait rêver. L'époque Victorienne est géniale et j'en raffole. Les détails apportés aux décors et aux costumes m'a vraiment plu, tout comme le petit côté steampunk de la machine dans laquelle est la Grande Inteligence. L'idée de rendre maléfiques les bonhommes de neige est sympa, même si pas vraiment centrale à l'épisode. Non, on se concentre d'avantage sur l'isolement du Docteur. On découvre alors un nouveau TARDIS, perché sur un nuage auquel on accède via un escalier dans le ciel. Ça a quelque chose de vraiment magique et de typique de la série. L'intérieur du TARDIS est peu dévoilé, tout juste un coup d’œil pour montrer que la série change une nouvelle fois de cap. On se rapproche d'ailleurs des designs de la série classique, et c'est justifié puisqu'on se rapproche des 50 ans de la série.
Le générique est lui aussi parsemé de clin d’œils à la série originelle mais le tout reste un peu chaotique. Il y a de très bonnes idées mais on a plus un pot pourri visuel pas très harmonieux. C'est dommage, mais ce n'est qu'un générique.
Comme vous avez du le comprendre, j'ai beaucoup aimé cet épisode. Jenna-Louise Coleman est splendide, pleine de fraicheur et de vivacité. Sa dynamique aux côtés de Matt Smith promet de beaux épisodes en perspective et j'espère voir ce duo pendant encore longtemps !