Un deuxième épisode génial qui fait honneur au pilote, autant par l'évolution de l'histoire que par le visuel toujours aussi léché. Mais cet épisode est avant tout l'occasion de nous offrir quelques révélations concernant la trame de fond d'Utopia. C'est grâce à Jessica Hyde, que l'on découvre à la fin du premier épisode, que l'on en apprend beaucoup sur The Network, sur son origine et sur les liens qu'elle a avec eux, malgré elle.
C'est d'ailleurs étonnant que cet épisode brouille à ce point les pistes. Un personnage entouré de mystère comme Jessica Hyde est, à la fin de l'épisode, plus fiable que d'autres, desquels on ne doutait pas jusqu'à présent. L'accent est beaucoup mis sur Becky et son opposition à Jesica Hyde, et le cliffhanger de fin va dans ce sens. Je suis cependant prêt à parier que tout n'est pas aussi simple qu'on ne peut le penser. Côté personnages je suis vraiment bluffé par Arby (incarné par Neil Maskell) qui a un jeu d'acteur tout à fait unique. Son personnage est effrayant et utilise une sorte de violence douce et froide. Il fait preuve d'un stoïcisme étonnant dans toutes les situations.
Visuellement, toujours aussi magnifique. L'épisode continue d'offrir des paysages étonnants avec un traitement graphique coloré, bien construit et très agréable à regarder. J'aime particulièrement la récurrence d'éléments, comme le sac jaune d'Arby et de son simili de smiley tracé avec les poignées noires. Un clin d’œil sympa aux Watchmen ?