Utopia, Series 1, Episode 4, créé et écrit par Dennis Kelly.
Synopsis : Utopia suit un groupe de personnes qui se retrouvent en possession d'un manuscrit d'un roman graphique culte. La rumeur court que le volume annonçait les pires désastres du siècle passé et le groupe se retrouve rapidement devenue la cible d'une mystérieuse organisation connue sous le nom de The Network.
Un épisode qui fait énormément avancer l'histoire. Les éléments sont désormais en place et il ne reste plus qu'à voir comment le tout évolue. Ce que j'aime beaucoup, c'est que l’allégeance de tous ces personnages est difficilement identifiable. Ainsi on se rend compte que certains alliés sont en fait des traitres et que d'autres qui semblaient du côté du Network pourraient se révéler d'une certaine assistance. C'est le cas de Arby, personnage que j'admire de plus en plus. La complexité derrière cet homme est fascinante. Dans cet épisode on comprend qu'il est directement lié à Utopia, grâce aux dessins que l'on peut apercevoir du deuxième manuscrit, mais aussi des révélations de Letts quant à son enfance. Ce développement de Arby me surprend agréablement, car inattendu et vraiment intriguant. J'aime aussi le fait qu'il se rapproche volontairement de Jessica Hyde, clairement car il a lu quelque chose dans le manuscrit de très important et qu'il doit lui faire découvrir. Du côté du groupe ça bouge aussi pas mal, et malgré les péripéties de Ian pour voir son frère, sauvé in-extrémis par Milner, on comprend que la vérité est sur le point d'éclater. Grâce aux dessins de Grant, Wilson parvient à mettre le doigt sur un élément important d'Utopia, c'est à dire l'utilisation d'un virus alimentaire par The Network pour tuer une partie de la population mondiale, le projet Janus. On se rapproche ainsi de plus en plus de l'intrigue de Dugdale, qui lui utilise les preuves qu'il a ramassé pour faire du chantage et sauver sa peau. Cela n'empêche évidement par l'organisation de dévoiler la vérité sur ses coucheries à sa femme. Mais la partie la plus importante de l'épisode est bien entendu la dernière séquence, où le groupe s'introduit chez Monroe, persuadé qu'il est Mr Rabbit. Ce face à face à haute tension est vraiment génial et prend au dépourvu Ian, Becky et Wilson, qui après avoir constaté que Monroe n'est pas leur homme, ne savent pas quoi faire. Dans la confusion, Letts arrive à l'appartement et se fait prendre en otage par le groupe, après qu'Alice ait tué Monroe. Je trouve que l'idée d'ajouter Letts au groupe, bien évidement malgré lui, est une excellente idée et on aura très certainement beaucoup de réponses dans l'épisode suivant. En tout cas, les choses avancent bien et vite, et c'est appréciable. Nous ne sommes qu'au quatrième épisode et pourtant j'ai déjà l'impression d'accompagner tous ces personnages depuis si longtemps et à travers tellement d'aventures. J'apprécie de plus la bande-son, vraiment originale, et j'espère réussir à trouver un OST quelque part pour pouvoir réécouter toutes ces musiques étranges un peu plus tard. Je suis également content que la qualité visuelle ne diminue pas, bien au contraire, chaque plan est plus beau que le précédent et c'est un régal.