De tous temps, Nîmes s’est développée à partir de son écusson entouré de ses remparts puis de ses boulevards. Aujourd’hui, vouloir agrandir le centre-ville peut être une bonne idée, à condition de ne pas l’étouffer en l’isolant de tous les quartiers alentour. Contre tous, la mairie a pourtant décidé de fermer le passage au sud de l’esplanade, obligeant les Nîmois à de multiples détours en empruntant soit les rues escarpées au nord du Jean-Jaurès et du Gambetta, soit celles au sud de la préfecture et de la gare. Les désagréments ont été rappelés par la presse avec raison : pollution, embouteillages, risques d’accidents, circulation piétonne impossible, etc. Ré-ouvrir une seule voie à allure lente entre le square du 11 novembre et la rue Monjardin suffirait à relier l’ensemble des quartiers entourant l’écusson. Les résultats seraient immédiats et positifs pour tout le monde : une nouvelle circulation au sud favorable aux commerces, une circulation équilibrée et fluidifiée autour du centre-ville. Cela relève simplement du bon sens.
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Nicolas Cadène
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Réaction reprise dans le Midi Libre du lundi 25 mars :