Quelques pensées par delà les saisons

Parfois des détails des bêtises un climat peu clément des broutilles mettent Votre moral est au plus bas, votre humeur en péril, et votre humour menace de s’en aller rejoindre des contrées moins arides, tout cela pour des petits riens, des bêtises, des broutilles, une météo hivernale qui s’attarde bien au-delà du tolérable …

Vous n’êtes pas complètement décérébrée, vous n’êtes pas inconsciente, vous savez combien votre attitude est puérile, qu’il est malheurs bien plus graves, que vous pourriez avoir un bouton sur la joue, raté votre train, être au régime. Le bouton est dans le cou, dissimulé sous l’écharpe, le régime peut attendre, la graisse vous tient chaud.

Votre vague à l’âme vous donne la nausée, vous êtes bougon et injuste, avez mis du rouge sur vos joues, mais vous vivez grise et terne. Vous vous efforcez à taire vos griefs météorologiques alors que votre new balance s’enfonce dans une flaque. Seul un soupir vous trahit.

Et puis vous croisez un fleuriste, une délicieuse échoppe blanche et rose, le remède pour nana morose.

Depuis peu, vous avez redécouvert le pouvoir magique des fleurs, de leur présence silencieuse et réconfortante. Vous aimez cette marche empressée votre bouquet tel un enfant dans les bras. Vous aimez votre douce fierté, ressentir leur beauté éclabousser la vôtre, leurs couleurs envahir vos pommettes.

Et arrivée chez vous hésiter chercher le vase idéal, et puis les déposer au côté de votre lit, pour qu’elles vous accompagnent jusque dans vos rêves.

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