La semaine passée une campagne de grande ampleur a été menée auprès de tous les journaux, magazines et autres supports d’information pour faire état des derniers résultats de la mission Planck mesurant la répartition des rayonnement fossiles .Sur tous les sites et journaux s’étalait cette carte sensée : « permettre aux scientifiques d'accéder à l'image de ce que fut le cosmos à sa naissance, voici environ 13.8 milliards d'années. »
Comment résister à ce déferlement médiatique et aux certitudes proférées par des scientifiques éminents dont nous ne doutons pas un seul instant qu’ils aient accomplis là un exploit technique, mais technique seulement. Car, comment résister à ces superbes imageries qui nous vrillent l’âme au contact de ce placenta originel échographié nous dévoilant le fœtus de l’univers en gestation ! Le poète s’abime dans l’extase et la pamoison et rejoint le scientifique habilité lui aussi à produire de l’émerveillement.
Aussi, notre propos est d’hérésie et de muflerie à vouloir résister à cet enchantement qui s’apparente à une hallucination collective « savamment » entretenue par les solides certitudes que notre science dure offre à notre humanité à la dérive.
Car, sommes-nous obligés de partager CETTE interprétation qui s’apparente à une nouvelle théologie sur la genèse en lieu et place du récit judéo-chrétien ? Le rayonnement fossile prétendument originel est la conséquence logique du big bang qui suppose – cela reste une supposition – que l’univers s’est déployé à partir du Rien, qu’il a surgit avec ces trillons de milliards de millions de masse de matière à partir du néant. Ici, nous ne sommes plus dans la science mais dans la croyance puisqu’aucune reproduction de cette genèse n'est envisageable. La seule justification de ce big bang est celle déduite d’une interprétation de l’effet Doppler comme fuite des galaxies, d’où on a conclu à l’expansion de l’univers et à l’étirement des longueurs d’onde dont les rayonnements de fond en sont le dépôt fossile. Ainsi, big bang, expansion et rayonnements fossiles n’ont d’autre appui scientifique qu’une SEULE lecture de cet effet Doppler de fuite des galaxies.
Nous avons suggéré dans nos différents travaux qu’une autre interprétation de cet effet Doppler était parfaitement intégrable dans une cosmogénèse alternative d’un univers dynamique mais éternel, sans point d’origine. Nous avons également proposé d’expliquer ces rayonnements fossiles comme résultant de pulsations continues d’une substance constituant l’espace à savoir la prématière.
Mais dans la clameur ambiante, notre voix ne porte guère plus loin que le seuil de notre demeure.
Voir : http://lesnouveauxprincipes.fr/physique