14 avril 2008
Desperate Housewives [4x 11]
Audience: 16 ooo ooo.
J'ai l'impression que je n'ai plus fait de reviews de Desperate Housewives depuis des lustres ... Et pour cause, quatre mois ont passé depuis le 41o. Autant de temps qu'entre deux saisons. Difficile de se remettre dans le bain, surtout quand l'épisode est moyen. On pouvait s'attendre à un retour plus musclé. Et ne me faites pas croire que les scénaristes n'ont pas eu le temps de réfléchir aux futurs épisodes entre deux agitements frénétiques de pancartes ! En tous cas, j'ai eu l'occasion de revoir certains épisodes pendant cette pause et je dois dire qu'avec DH je suis toujours plus indulgent au second visionnage. Alors peut-être que dans quelques mois je trouverais cet épisode bon ! Qui sait ?
Commençons par le grand mystère autour de Katherine. Bien sûr, il faudra attendre le season finale pour avoir le fin mot de l'histoire mais on avance peu à peu. Et là, on peut remercier les AppleWhite de la saison 2 ainsi que les Hodge de la saison 3. Ils nous permettent de relativiser. Si ce mystère n'est pas extraordinaire, il est mille fois mieux géré que ceux des saisons passées. Katherine aurait donc bien tué son ex-mari, Wayne, et l'aurait même enterré dans les bois alentours. Les petites pierres disposées de façon à former une croix pour indiquer là où gît le malheureux sont encore intactes, des années et des années après. Pas de mauvaises herbes, c'est impecc'. Encore un coup de la maniaque Bree ça ! Dylan se pose toujours mille et une questions et ne trouve toujours aucune réponse puisque pour des raisons obscures, Adam a choisi de continuer à couvrir les agissements de Katherine.
C'est de manière assez innatendue que l'on en apprend encore un peu plus. En effet, le neveu de Susan, Tim, interprété par un Chris Carmack (The OC) toujours aussi peu inspiré, débarque de nulle part et ô surprise couche avec une Katherine en grand manque d'affection. Alors qu'il n'avait que 16 ans, Tim était venu passer des vacances chez sa tante Susan et en avait profité pour perdre sa virginité dans les bras de la rousse. Ca colle parfaitement au personnage de Katherine d'ailleurs. Mais là où ça devient intéressant, bien que ce soit amené de manière un peu étrange, c'est que Tim a assisté à ce qui pourrait être le meurtre de Wayne ! On se doute bien que ça ne l'était pas vraiment puisque sinon, le mystère serait quasiment résolu. Wayne battait Katherine et un jour, elle a décidé de lui rendre la pareille sauf qu'elle aurait peut-être pû se contenter d'une grosse gifle. Le coup de lampe sur le coin de la tête était too much. Wayne s'est effondré et en est peut-être mort. Voilà ce que nous savons pour le moment. Je ne dirais rien sur le mot de tante Lily qui représentait une énorme escroquerie à l'épisode précédent et encore plus maintenant que l'on nous offre un gros zoom dessus. Pour une femme en train d'agoniser, Lily a réussi à écrire impeccablement. Quant au papier parfaitement brûlé là où il fallait, no way. Cette storyline était donc couplée à celle de Susan, égale à elle-même, sympathique.
J'adore Lynette mais j'ai eu un peu de mal à la reconnaître dans cette quête de religion. Du moins tant qu'elle n'avait pas expliqué ses motivations à Bree. Les premières scènes avec Bree, dans la rue puis à l'église étaient très drôles. Il faut dire que deux actrices aussi douées réunies, ça donne forcément quelque chose de sympa. Puis Bree a retrouvé depuis le début de cette saison le mordant qu'on lui a toujours connu et c'est toujours un plaisir. Les dernières scènes étaient plus convenues, avec une énième scène où Lynette finit presque en larmes. Ca devient une habitude et c'est lassant.
Je ne suis pas tendre avec le personnage de Gabrielle en général parce que même si elle est très drôle, c'est une garce comme on en fait plus et son petit jeu, lui aussi, finit par lasser. Est-ce la longue pause qui me rend indulgent ? Je ne sais pas. Mais pour la première fois depuis longtemps, elle ne m'a pas agacé. Ses réactions sont exagérées, évidemment, mais il y avait un petit coté politiquement incorrect qui ne m'a pas déplu. Elle joue avec le handicap de Carlos là où tout gentille femme qui se respecte aurait été indulgente. N'empêche que Carlos a raison. Maintenant qu'il est fauché et aveugle, ça va être difficile pour Gaby de rester à ses cotés. Sans le tromper surtout. On verra ce que ça va donner sur le long terme mais ça ne me dit rien de bon ... Heureusement que ses répliques sont bonnes quand même. La courte participation d'Edie était un régal, une fois de plus.
// Bilan // Malheureusement, DH ne semble pas faire parti de ces séries qui ont profité de la grève pour se solidifier en s'enrichissant de nouvelles idées. On nous la joue classique. Ni bon ni mauvais, cet épisode sert surtout à creuser un peu plus le sillon de Katherine à Wisteria Lane et n'offre aux autres wives que des intrigues secondaires, sûrement vite oubliées. Posté par LullabyBoy à 23:27 - Desperate Housewives - Commentaires [0] - Rétroliens [0] - Permalien [#]