Terminaison,combinaison aléatoire,oscillation d'une conversation elliptique,apocalyptique,tu te perds dans des commentaires qui s'éclipsent.Déboussolé,ton cadran solaire à perdu le nord,perturbé par un printemps enneigé,tu ne sais plus sur quel pied danser,quoi penser.Est-ce le début ou bien la fin d'une ère,tu parles en parabole,paroles satellitaires,poussières lunaires,tes yeux scintillent ,brillent les reflets des étoiles.Tu avales un croissant de lune,Pierrot est mécontent,prisonnier de la face cachée,réfugié dans la pénombre,il succombe.Un satrape,un satyre et un diablotin se font happés par un trou noir,sous le regard impuissant de Pluton.Un vaisseau fantastique ,création de jules Verne,vogue sur la voie lactée,toutes voiles dehors,monsieur céleste se délecte de ces passagers du vent.Un astronaute tente Saturne,lui promet la lune,monts et merveilles,en échange ,il demande l'asile politique,un truc de fou galactique.Une tempête solaire se lève de mauvais humeur,projetant de nombreuses boules de feu sur de pauvres petits astres innocents,des astéroïdes filent sans demander leurs restes.Une particule élémentaire s'offre une pierre philosophale,s'offre au premier venu,un alchimiste qui transforme les rêves en songes.Une cellule grise se fraie un chemin ,chevauchant un microbe unicellulaire,à la recherche d'une divine lumière,d'un verre de bière.Un convoi de banquiers en difficulté,banqueroute assurée,font des chèques en bois de rose,essayant de sauver leurs billes,mais les épargnants grugés,dupés,ont commencés leurs croisades punitives;les pendaisons se succèdent ainsi que les bûchers,les escrocs de la finance sentent le brûlé.Odeur de billets verts,d'euros,pétrodollars,le vent tourne pour les valeurs fictives,les bourses se liquéfient,les traders fondent comme neige au soleil,c'est le printemps. Est-ce le début ou la fin?