À propos de (digression) : Haruki Murakami, Underground, Belfond 2012 ; Jacob Kassay chez Art :Concept ; Antoine Dagata chez Les Filles du Calvaire ; Denis Côté, Les lignes ennemies ; Fredrerick Wiseman, Boxing Gym ; Bernard Stiegler, Etats de choc, Bêtise et savoir au XXIe siècle, Mille et une nuits, 2012…
Haruki Murakami a voulu parler avec les victimes de l’attaque au gaz sarin dans le métro de Tokyo, a voulu savoir ce qu’ils avaient vécu et ce qu’ils devenaient, comment ils se débrouillaient pour vivre avec ça. C’est un dispositif d’attention particulier, un travail de lecture et d’écriture de ce qui s’est gravé de la folie du monde sur le moment même et à même ces personnes agressées par un ennemi invisible, violées par l’inqualifiable. Lisant ces témoignages, je suis subjugué par l’espèce de cartographie mentale que chacun et chacune tente de reconstituer pour raconter la traversée de cet instant où tout bascule sournoisement, ce laps de temps durant lequel il est impossible aux voyageurs du métro d’identifier rationnellement ce qui leur arrive et d’y répondre de manière appropriée, à armes égales. Ce qui vient rompre toute narration, comment en reprendre le fil, le réintégrer dans le dicible ? Alors, excitée par le danger imminent que la conscience ne voit pas venir, l’activité interprétative bat la campagne, ce qui souvent est gage de créativité libérée, mais ici refluant l’agitation, refusant d’envisager le pire, cherchant à maintenir le « tout est normal » et ce, en prenant sur soi, attribuant l’origine du malaise à toutes sortes d’agents agressifs atteignables par introspection. Les personnes rencontrées et écoutées par l’écrivain font partie de celles qui ont été attentives à ce qui se passait autour d’elles et quelques-unes ont même porté secours aux plus atteints, sans toujours établir un lien entre leurs propres symptômes et l’état critique des personnes secourues. Elles gardent des images précises de corps abîmés, abandonnés, comme signes avant-coureurs d’un drame tramant l’extrême routine des heures de pointe. Les témoignages font ressortir comment l’esprit, comme jamais dans ces instants, vagabonde, affolé non par ce qui lui arrive et le dépasse, mais renâclant devant l’évidence, comment il contourne l’inexplicable, essayant à tout prix d’empêcher l’irruption de la déraison collective, la preuve de l’impureté de la raison humaine, et de se replier dans un cocon qui dispense de basculer radicalement dans l’inconnu. En même temps, ce refus de voir, ce délire de maintenir coûte que coûte l’apparence de la normalité a l’avantage de sauvegarder une contenance qui permet d’agir et, ainsi, de sauver aussi des vies. Pollués par un poison terroriste, les organismes sont la proie de l’effet double face du poison, destructeur et remède, et l’on pourrait dire que, dans une certaine dimension inconsciente, il y a jeu et jouissance de cette confrontation avec l’empoisonnement. Horreur et émerveillement.
La plupart des victimes ont ainsi le réflexe d’expliquer les symptômes par une pathologie personnelle, connue, et qui, selon des circonstances mystérieuses, prendraient des tournures exceptionnelles. « J’ai cru que je souffrais d’anémie. Et puis je m’étais perdu : j’ai erré de-ci, de-là, repassant deux ou trois fois au même endroit. J’ai songé à entrer dans une boutique pour m’acheter une carte de Tokyo, mais j’y ai renoncé, puisque je n’étais pas en mesure de lire. » (Underground, page 240). « J’ai de l’asthme depuis l’enfance et j’ai cru que ça avait un rapport. Aucun des autres passagers ne semblait se presser, cependant ; ils se dirigeaient tous calmement vers les guichets. (…) Je ne savais pas du tout ce qui se passait, j’éprouvais seulement un sentiment de danger imminent. » (page 245). Le but est de, coûte que coûte, neutraliser le « je ne comprends pas ». Personne ne comprend et surtout pas les autorités, surtout pas les responsables du métro. Personne ne semble en faire un problème d’atmosphère viciée chimiquement, violemment, et qui frapperait tout le monde, voire le monde entier, sans plus aucune possibilité de respirer de l’air normal. D’où la tendance à chercher en soi. À partir de ce que l’on sait de soi, de son corps et de son parcours médical, ériger des raisonnements contre l’attaque extérieure pour convertir celle-ci en sources intériorisées de santé soudain chancelante, prendre pleinement le poison en soi, s’identifier à lui. Le mal intériorisé, personnalisée, serait le verre déformant à travers lequel serait vue la réalité. Tout est bon pour conjurer la panique cognitive qui appréhende l’émergence du désordre, d’un monde soumis au chaos, à la déraison. Et pourtant, c’est exactement ce qui se passe, c’est exactement cela qui les envahit. Mais fragilisés par le chemin que le gaz a déjà effectué en eux, effondrant l’une ou l’autre défense, colonisant l’organisme, le faisant sien, ils se trouvent dans un état vaporeux, intermédiaire, entre bien et mal. Ce qu’ils cherchent désespérément – même si, sur le moment, ce désespoir reste contenu entre parenthèses -, ce sont des indices, le souvenir de choses lues ou vécues qui leur donnerait des clés pour nommer ce qui leur arrive. Ils passent en revue un nombre incalculable de fausses pistes, conduits par un système d’analogie qui les égare, les empêche de voir les choses en face, parce qu’ils n’ont jamais jusqu’ici traversé une épreuve pareille. Ce qui permet à cette horreur de ne pas dire son nom et de faire son œuvre, l’anonymat, le camouflage lui profite. Système d’élucidation, système de protection. Dans cet effort erratique pour dire ce qui arrive, ils sont les lecteurs de la situation, qu’ils subissent passivement parce qu’ils ne peuvent prendre en compte la substance cachée qui s’empare d’eux et se mêle intimement à tous leurs processus chimiques. Et l’on pourrait en dire ce que Bernard Stiegler dit du lecteur passif : « il ignore que le texte qu’il lit est ce qu’il pro-duit ». En effet, la production d’interprétations nourries par la pathologie individuelle de chacun, rend malaisé l’identification de l’intrus, et conduit à l’élaboration d’un texte normatif qui facilite la propagation du corps étranger délétère. Une collaboration malsaine, morbide est instaurée. Les motifs invoqués pour se convaincre que ce qui arrive est normal, se situent à une échelle intime et devrait rester sous contrôle de l’individu, ne pas l’extérioriser pour ne pas enclencher la contagion, s’inscrivent bien dans un processus d’attention et de lecture dont les éléments moteurs passent sous la maîtrise du poison : « Que cette lecture soit une pro-duction, c’est-à-dire une sorte d’écriture, et non seulement une réception, c’est ce qui résulte du fait que toute lecture véritable (passant à l’acte de lecture) est une sélection parmi les rétentions primaires (ce que je retiens de ce que je lis) qui s’opère en fonction des critères que constituent les rétentions secondaires du lecteur, c’est-à-dire en fonction de ses souvenirs qui eux-mêmes le trament comme ce lecteur, et non comme un autre. » (B. Stiegler, Etats de choc, p. 188) Ce processus est court-circuité, à son profit, par le gaz sarin diffusé par les membres de la secte Aum. De cette manière, tant que chaque lecteur acteur cherche la clé de la situation en lui, l’alerte n’est pas donnée avec l’ampleur qu’il conviendrait. Et pourtant, malgré cette activité cérébrale de dénégation du réel, qui est le fait somme toute de personnes qui se débattent pour conserver leur régime de lecteurs autonomes – voire, sous la menace des faits, le réveiller pour retrouver un savoir penser indispensable pour s’en sortir -, je suis persuadé que le cerveau, en chacun de ces êtres qui ne comprennent pas, a parfaitement réalisé qu’il s’agit d’une attaque mortelle perpétrée par un gaz libéré dans l’espace public. Certains, du reste, établissent un faible parallèle avec une situation similaire antérieure, mais plus locale, due déjà à la secte Aum. Mais, plus universellement, il me semble difficile que le cerveau n’ait pas instinctivement établi une connexion avec une lourde antériorité historique d’utilisations létales de gaz, que ce soit le gaz moutarde dans les tranchées de 14-18 ou les chambres à gaz de la solution finale. À un certain niveau, plus ou moins périphérique, le cerveau a plus que probablement lancé l’alarme qui s’est trouvée neutralisée ou mise en veilleuse. Interpréter de la sorte une situation de guerre extérieure selon des paramètres personnels n’est pas une particularité de ces Japonais contaminés par le gaz sarin dans le métro de Tokyo. C’est d’abord un trait de la nature humaine qui se pose comme le centre de la pensée, détentrice de l’origine de la pensée rationnelle. C’est une part d’orgueil, mais aussi, logiquement, le début de toute pensée qui pose d’abord son sujet et doit le connaître. C’est ensuite, sur un autre plan, une tendance similaire à ce que je constate chez moi, en infiniment plus vulgaire, quand certains moments dépressifs consistent à s’attribuer une grande incurie intérieure sans plus prendre en compte la corruption des saveurs personnelles par les agents extérieurs de prolétarisation. Une corruption industrielle et industrieuse qui peut très bien conduire à la destruction de toute estime de soi parce que l’on est forcé de se reconnaître comme ne générant aucun profit pour qui que ce soit, donc marchandise inutile, culpabilisant de prendre de plein fouet la « violence de la finalité efficiente » (Stiegler). Ce qui est fascinant dans les témoignages recueillis par Murakami est le sursaut que suscite la menace de mort, sursaut qui convoque des savoir-faire que l’on imagine pouvoir réguler la situation, sursaut pour restaurer les disciplines de l’attention à soi et aux autres, tout cela dans une improvisation forcément criblée de défauts. Comment, en effet, pris ainsi sur le vif, solutionner, ne serait-ce qu’à un niveau individuel, la déraison planétaire traduite ici par une émission de sarin ? Il faut replacer cela dans un contexte économique et mondial qui s’emploie à détruire tous les mécanismes de défense individuelle et collective qui, pour être activés efficacement, ont besoin de sentir que des alternatives sont disponibles, que des circuits longs de production de savoirs y travaillent en permanence, produisant de quoi se raccrocher à quelque chose. « Reposant sur cette destruction de savoirs, le « Marché », devenu hégémonique et dont l’expansion a été appelée mondialisation, est intrinsèquement un processus de désindividuation, c’est-à-dire de destitution de toutes les institutions et de discrédit frappant toutes les formes d’autorités – ne reconnaissant plus de la loi que sa violence, et non sa force symbolique, que l’on appelle son autorité – ce qui conduit inévitablement à la déraison planétaire devenue patente et mimétiquement affolante, où les systèmes de crédit sont en ruine et, avec eux, toute confiance, toute créance, toute croyance dans un avenir et donc tout investissement, au sens le plus large du terme. » (B. Stiegler, Etats de choc, p.298) Pénétré par le poison, il nous sera d’autant plus malaisé d’y voir clair que nous n’aurons pas cultivé en suffisance la conviction qu’il n’existe pas de savoir ne véhiculant aussi son contraire : « il n’y a pas de savoir conceptuel et rationnel qui n’induise pas de l’irrationnel ou de la rationalisation – qui est toujours une manière de prolétariser le rationnel par l’intermédiaire des rétentions tertiaires, et ce à défaut d’en avoir produit une critique appropriée dans l’université ». (B.Stiegler, ibid., p.319) Toutes conditions qui, en profondeur, ajoutent à la confusion et conditionnent les démarches éperdues des personnes qu’étreint la catastrophe.
Avançant dans le texte Underground, je croise les témoins intoxiqués de Murakami, les uns après les autres, comme errants dans un long et étroit tunnel blafard surmonté de ces mots : « je cherche le moyen d’aimer être complètement perdu » (Carsten Höller). Je suis frappé par l’attention hagarde qui tressaille dans les traits de leurs visages. Et non seulement parce que le gaz sarin provoque une dilatation douloureuse de la pupille, trou noir qui mange toute lumière, je suis impressionné par l’inexpressivité sombre qui envahit leur regard, une désorientation abyssale, des regards coupés de ce qui les entoure, envahis par une étrange brillance signalant l’angle mort de la vision. Une brillance mate, martelée, m’évoquant des surfaces métalliques, des morceaux d’armures bosselées. Tout au fond des orbites assombries, tourne une parable froide en ferblanterie, cherchant vainement à capter des ondes qui fassent sens, à rassurer sur le fait que la vie continue à passer… Il leur arrive, à ces personnages conservant l’apparence de la normalité alors que leur existence est prise de convulsions, une étrange métamorphose dont, peut-être, certaines photos de Dagata donnent une idée. Je pense à certains nus perturbés, gestatifs, aux molécules déformées par le flou, empêchant toute affirmation définitive d’appartenance sexuelle. Le bougé masque des contours et articulations, rajoute des membres et des formes par transparence, des prolongations fantomatiques, des voiles organiques, des vestiges de l’évolution qui reviennent, ou des amorces de nouvelles adaptation qui viennent. Adaptations aux formes du désir ou à l’absence de désir. Humeurs et haleines s’échappent du corps, de la chair, en rubans de Moëbius déchirés, lacérés. Ces nus, que l’on devine chargés d’expériences, autant gratuites que prostituées, se débattent dans des devenirs larvaires. On voit peu leurs regards, absorbés à l’intérieur, implosés, emportés par les oriflammes chevelures, laminés par des lumières troubles, avalés par des contorsions.
L’effroi dans les yeux des victimes du gaz sarin, saisis vifs par l’ennemi invisible, c’est le même que l’on retrouve, sous d’autres formes et dans d’autres circonstances, chez d’autres êtres terrorisés par l’invisibilité de l’envahisseur et qui font profession de le conjurer. Ainsi, cette patrouille de bidasses en manœuvre et que met en scène Denis Côté dans Les lignes ennemies. Elle progresse dans le sous-bois, de tronc en tronc, en rampant, en investissant des cabanes abandonnées selon les tactiques et gestes théâtraux de la guérilla urbaine. Armes au poing et ballet culturiste des corps. La discipline, l’entretien du moral des troupes, aucune négligence n’est tolérée, ils sont sur un front délicat, longue durée. La guerre des nerfs face à un ennemi qui se cache fait des dégâts. Un militaire s’éclipse. Un autre a des hallucinations. Le périmètre où ils jouent à la guerre se révèle finalement très limité. Une réserve d’indiens où quelques nostalgiques en treillis entretient le culte de l’ennemi invisible toujours en train de s’infiltrer parmi nos réseaux et organisations. Dans la salle d’entraînement Boxing Gym, Frederick Wiseman filme une grande diversité de personnes, de tous âges et sexes différents, qui se préparent à démolir leur adversaire fétiche – l’adversaire même qui peut en passer par plusieurs formes successives, intermédiaires, préparatoires tout au long de combats agencés par les règles de la compétition – et ce, en boxant le vide, en cognant du vent. Ce lieu où, finalement, comme le déclare un des habitués, on apprend à démolir quelqu’un d’autre sur un ring, est montré comme un formidable espace de socialisation où le sens civique et le respect de soi et de l’autre sont élevés au plus point. Et quelle recherche esthétique raffinée des gestes – bras, épaules, hanches, jambes, pieds – tout au long de cette obsession : fracasser l’ennemi invisible ! On y croise de jeunes personnes dont la priorité avant tout est de garder la forme et de cultiver le beau geste de frappe et d’esquive, des bagarreurs de rue qui viennent s’inculquer une discipline qui les dissuadera de se battre n’importe comment et pour n’importe quoi, des athlètes flagadas qui aimeraient relancer leur carrière, de vieux nostalgiques du « noble art », des militaires qui améliorent leur culture des coups et blessures.
Je ruminais cette convergence entre des publics et des situations différents, mais tous orientant l’attention vers l’ennemi invisible, quand j’entrai par hasard dans une galerie d’art, juste pour voir quelque chose, me changer les esprits. Quand je vis alignées sur le mur blanc, des espèces de grands surfaces troubles, opaques autant que réfléchissantes et que je lus les quelques lignes du feuillet au vocabulaire un peu caricatural, en tout cas relatant de manière trop littéral la prise que ces surfaces offraient à ’expérience – « Les œuvres de Jacob Kassay jouent au sens propre comme au figuré sur l’opacité, le reflet et le transfert. Ses monochromes argentés, réalisés par un procédé d’électro-galvanisation, s’offrent directement au visiteur par l’expérience sensible, notamment par l’interaction qui s’opère lorsque le spectateur se place dans le champ de la toile, comme devant un miroir » -, je faillis m’enfuir. Et finalement, je restai longtemps, captivé par les variations musicales que mes déplacements dans la galerie, modifiant la répartition des lumières naturelles et artificielles, faisaient courir sur la cornée argentée, calcifiée des toiles rectangulaires. Le dispositif était simpliste, mais il me rappela trop cette substance laiteuse et métallique, taie étale qu’il me semblait avoir vu frémir au fond des yeux de ces personnes prises par le gaz mortel sur lequel elle cherchait désespérément à mettre un visage, un corps, un nom. Des miroirs détournés, orientés vers l’opacité et les angles morts. Des rectangles de peaux en culture, les variations de lumières altérant la surface à la manière de couleurs modifiant l’incarnation d’un visage, rouge, pâle, cireux, rembruni, terreux, vermeil, resplendissant. Et les mouvements de ces colorations incarnées s’accompagnant d’imperceptibles ondes aigues comme au passage du doigt sur le bord de verres à pied en cristal. Lointaines harmoniques.
Quelques heures plus tard, je vis une variante explicite et brutale de cette violence invisible qui désintègre toute raison de vivre. C’était un grand dessin noir et blanc, sur un volet métallique, image donnant corps et récit à une agression ordinaire que l’on ne prend même plus la peine de dénoncer. Une sorte de mercenaire journaliste, activiste de la guerre civile qui se répand partout, vise la tête d’un autre personne, avec une arme à rétention tertiaire, entre la caméra et le micro. Le coup transforme le sujet en « une » de gazette, manière de représenter le décervelage actuel. Cette action d’un commando des médias de masse est à replacer dans le grand œuvre du « maketing (qui) détruit les processus d’identification sans lesquels il ne peut pas y avoir d’individuation collective : il détruit l’identification aux parents tout aussi bien que l’identification à la nation fondée par ses savoirs et ses façons de les transmettre ». L’arrière-plan de cette image est tout autant le contexte politique et économique où la « Commission européenne ; tout au contraire de ce qui lui aurait permis d’intégrer l’idée d’une individuation européenne, fondée sur la culture européenne, a promu une société de consommateurs avec trente ou quarante ans de retard sur les Etats-Unis et en liquidant toute ambition en matière de savoirs. » (B. Stiegler, ibid., p.350) Il faut regarder se profiler cette impasse avec circonspection, refuser d’y voir l’inéluctable, s’efforcer de garder l’esprit disponible à des alternatives, à inventer. Cet ennemi n’est pas invisible. (P. Hemptinne)
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