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Boris Berezovsky (dit BB), opposant de longue date du Tsar Poutine et réfugié politique (mais pas poli et étique) en Grande-Bretagne depuis 2003, est décédé samedi après-midi à 67 ans près d'Ascot, à une soixantaine de km au sud-ouest de Londres. Son avocat russe affirme qu'il s'est suicidé.
Berezovsky était criblé de dettes mais pas de balles ! La veille de sa mort, alors qu’il était encore vivant, il avait déclaré que sa vie « n’avait plus de sens » et qu’il ne « savait pas ce qu’il devait faire » tout en écoutant en boucle une chanson de Bécaud (traduire en cyrillique) qui évoquait la même thématique.
Un ami du défunt, l'homme d'affaires Demian Kudriavtsev, a démenti que l'homme d'affaires ait pu se suicider : "Non, il ne s'agit pas de ça ! Personne ne sait ce qui s'est passé. Il n'y a aucun signe apparent de suicide, pas de trace de piqûre ou d'absorption de médicament", a-t-il déclaré à l'agence RIA Novosti.
Alors ? On sait que le milliardaire, grand bénéficiaire de la « mafiosation » du système russe après la chute du Mur, a été l'un des adversaires les plus virulents de l’autre Boris, celui du Kremlin ! Il était l'une des figures à Londres d'un groupe d'exilés russes anti-Poutine auquel avait appartenu Alexandre Litvinenko, un ex du FSB (services de renseignement russes) empoisonné en novembre 2006 au polonium ! Une marque de fabrique de plus en plus connue dans l’entourage du Kremlin, semble-t-il !
Alors ? Berezovsky, nouvelle victime du Polonium à la sauce Poutine ? L’enquête qui s’ensuit nous donnera sûrement quelques éclaircissements !