Mais alors, comment peuvent-ils faire ce travail à distance ? Les journalistes tunisiens s'abonnent aux « newsletters institutionnelles » (préfecture, mairie, communauté de communes), mais reprennent aussi directement des informations des sites d'actu locaux.
L'enquête réalisée par Arrêt sur images révèle aussi la formation de ces rédacteurs d'un nouveau genre, qui alimentent des sites comme Lyon.actu.fr, Bordeaux.actu.fr, Toulouse.actu.fr, actustar.com ou Psychonet.fr. Pour la plupart, ils n'ont aucun diplôme en journalisme.
Arrêt sur images a contacté ces rédacteurs, et certains avouent être payés 300 euros par mois. Ces salariés doivent produire 10 à 15 articles par jour. « Nous sommes même soumis à des tests de rapidité, et devons écrire 50 mots par minute », explique l'un d'entre eux.
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