HARD-ROCK - Quand j’étais ado, Dorothy Pesch me mettait « le bois ». Comprenez qu’elle me plaisait beaucoup. Pourtant outre la pâle blondeur de son teint d’allemande, la petite en avait sous le capot et je ne dis pas cela en bon DSK que je suis, mais plutôt en tant que mélomane émérite.
La meilleure raison, c’est votre serviteur qui vous la sert sur un plateau : la mollesse des compos, une batterie en 4/4 digne d’un Scorpions sous valium ou le côté « gnangnan » des cœurs et des solis enroués ainsi que la voix limite fausse sur "Raise Your Fist in the Air". Là encore ces détails ne passent pas.
Bon, il y a quand même l’excellent "Rock Till Death" titre burné et tout en puissance, mais c’est bien le seul du disque. À noter également "Freiheit" qui nous offre un moment dans cette belle langue de Goethe vraiment propice au metal. Mais l’instru en fond est une horreur…
Maintenant quand je vois Doro, je repense à toutes ces vieilles biques tatouées avec les cheveux couleur acajou, qui essayent de faire jeunes, alors qu’elles sont ventrues, la peau fripée et les tempes grisonnantes. Pour moi Doro a vieilli et n’est plus dans le coup. Alors voilà, pour ne pas passer pour une vieille peau il serait temps de cesser cette mascarade.