La rétro: King Arthur

Hello le monde!

Je m’avais prévenue que je devrais un jour arrêter de procrastiner et faire cette foutue rétro.

Parce que ce film, je l’aime. Je l’adore. Je le regarde la plupart des jours où y a rien à voir. Et qu’il est bon, même si les gens qui là-bas croient qu’ils sont plus importants que nous ont décidé que non.

Les gens, voici King Arthur. Et une avalanche de stills. Comme ça c’est dit.

King Arthur parle bien évidemment de ma légende arthurienne préférée, sauf que cette fois, d’un point de vue légèrement plus historique. Je sais depuis quelques années maintenant qu’Arthur a existé, qu’il était un de ces chefs bretons qui ont défendu la Brittania contre les Saxons après que ces adorables Romains aient quitté l’ile. Voilà pour l’Histoire.

Ici, Arthur est bien breton, mais aussi à moitié romain. Il est capitaine d’une escouade de chevaliers Sarmates (un peuple de la Mer Noire asservi par les mêmes Romains en jupette) qui sillonne la Bretagne sous les ordres de Rome.

Le jour où les chevaliers sont sensés être relevés de leurs fonctions après quinze ans de bons et loyaux services, néanmoins, une dernière mission leur est confiée: aller au nord du Mur d’Hadrien pour secourir une famille romaine, menacée par l’invasion saxonne. Ça va chier.

King Arthur, en fait, ça tient surtout à deux choses essentielles dans le cinéma: un bon réalisateur capable de bien filmer, et un bon casting.

Ici, je confirme que le réalisateur a engagé de bons cameramen (ça devient rare, non?) et que le casting est juste…soublaïme. Sans rire.

Allons-y Alonso, comme dirait l’autre!

Clive Owen, le bogoss de service (que perso j’aime pas trop comme personne, mais qui tape une tite classe quand même en armure), interprète Artorius Castor, en anglais Arthur Castus, futur roi de Bretagne, et catholique de merde (s’il y a bien une partie du film qui m’énerve, c’est bien celle sur la religion).

Keira Knightley, âgée de tout juste 18 ans (la pétasse) interprète Guinevere, la fille de Merlin, chef de la tribu des Pictes, et future épouse de ce bon à rien d’Arthur. Accessoirement, elle gère sa mère.

Ioan Grufudd, que certains reconnaitront en Mr Fantastic, d’autres en mari de Siobhan dans Ringer, moi en Kévin dans les 102 dalmatiens (chacun ses références) interprète Lancelot, celui qui gère trop sa maman avec ses deux épées et ses bouclettes. Moi j’adore.

Joel Edgerton (Owen Lars dans Star Wars II les gens) interprète Gawain. Quand on connait mon amour inconditionnel pour le personnage dans la série, on comprend que je le kiffe itou ici.

Hugh Dancy (Chouchou British de Holly, n’est-ce pas? ^^ ) interprète Galaad. Et il est mignon tout plein, le plus jeune de la bande.

Ray Stevenson (AAAAAAAAAAAAH comme ça, c’est clair) interprète Dagonet, le gentil géant à la hâche, qui est tellement cool et adorable qu’on s’y attache genre à la troisième minute du film.

Nan mais ça, sérieux, ça pourrait être ma nouvelle bannière…

Mads Mikkelsen, the one and only, interprète Tristan, le pseudo-samurai qui clashe sa maman aussi (en fait ils tuent tous, je trouve). Et en plus, il a un faucon, qui s’appelle Isolde. Na.

Ray Winstone interprète Bors, le bourrin, qui a genre treize gosses et les appelle par leur numéro. Boulet.

Stellan Skarsgard interprète Cerdic, le chef saxon juste un peu barré sur les bords.

Til Shweigger, aka Hugo Schtiglitz pour les intimes, interprète Cynric, son fils, juste un peu en manque d’affection si je me la joue psychiatre.

Ken Stott (Balin powa) interprète Marius, le tyrannique père de la fameuse famille romaine à sauver, genre salaud bien dissimulé sous sa toge. Vilain Balinou.

Stephen Dillane (Stannis bonsoir!) interprète Merlin, et là, je fangirlise.

Je pense que j’ai fait le tour. ^^

Nan, t’as oublié de dire que tu voulais m’épouser…

Bref, les gens, si vous aimez le sang en poche, les actes héroïques, les battle épiques, les chevaliers badass dans tous les coins, les gens peints en bleu et la légende arthurienne en général, foncez, c’est pour vous!

Moi, c’est bon, j’ai approuvé le concept.

Note: 8,25/10 (scénario: 7/10 – jeu: 9/10 (casting de malâââââte!) – BO: 10/10 (Mr Hans Zimmer bonsoir) – historicité: 7/10)

Là-haut, quelqu’un nous déteste…