Avec une totale incompréhension de la réalité du Québec.
Les années 2012-2013-2014 marquent/marqueront au Québec le départ d'énormément de baby-boomers pour la retraite. Les fonds de solidarité des travailleurs sont de l'ordre de 800 milliards de dollars. Déjà en 2004 on annonçait que passé 2012, il y aurait beaucoup plus d'argent qui sortirait des fonds qu'il y en aurait qui serait investi. Simple question de démographie.
En s'attaquant au fond de solidarité de la FTQ, en abolissant le 15% de crédit d'impôt, les conservateurs torpillent l'idée même de vouloir y réinvestir un jour. Et les pauvres qui l'ont déjà fait, les plus jeunes surtout, sont menacés de ne jamais y toucher un jour. En tout cas pas avant une demie-éternité si les gens ne se précipitent plus pour y injecter de l'argent.
Flaherty/les conservateurs gèrent la concurrence.
L'une des deux banques à coopéré, l'autre l'a légitimement snobbé. La première banque a depuis rechangé son taux directeur pour le ramener là où il était avant le coup de fil du ministre des finances.
Venir dicter les manières de faire ainsi vient écraser les plate bandes provinciales. Les "cours" de formation sont-ils le premier pas vers une infiltration future et totale des ministères de l'éducation de chaque province?
Au niveau international, ce gouvernement a BEAUCOUP terni la réputation canadiennes et avec l'annonce du fusionnement entre l'ACDI et le ministère des affaires étrangères (conjoint avec l'Angleterre rappelons-le) ça n'augure pas nécessairement mieux...
Le budget de Flaherty est en gros un pari sur la reprise du marché financier mondial. Un pari loin d'être gagné. Surtout si il faut appeler le marché de temps à autre pour le redigirer à son gré.
Aux prochaines élections faudra pas voter pour le pouvoir, pas pour la banquette arrière.
Sinon faudra accepter d'avaler les croquettes de l'Ouest au simili-poulet comme le fût ce budget.
*...et l'Ouest du pays