Promenade au Salon du Livre de Paris - 22 Mars 2013

Par Pikkendorff

De magnifiques découvertes ont illuminé cette promenade.  Si ces moments d’intelligence, ces rencontres imprévues, ces partages éclairants n’étaient pas de la partie   pourquoi, bigre, aller au Salon du Livre.  Quelle autre raison avancer faisant oublier des aspects pénibles sur lesquels nous reviendrons.

Les impressions nouvelles

Venez à la rencontre de cette maison d’édition venue d’outre-Quiévrain.  Mme Mélanie Dufour, éditrice passionnée porte le projet de cette maison bruxelloise privilégiant les textes atypiques dépassant les frontières des genres existants. Tous les lecteurs s’opposant au formatage des contenus littéraires ou musicaux gagneront à se rendre sur le stand L35.

Me voilà reparti avec, Un jour la montagne s’est déplacée de Magne Skaden, un recueil à l’écriture sensible et intelligente.

ZDL éditions

Prodigieuse rencontre avec Mme Zafia de Lannurien. Polonaise installée en France, Cet artiste éprise de liberté nous fait partager ses découvertes tant historiques contant l’histoire de la Pologne écartelée par les grandes puissances, philosophique avec la richesse de la pensée polonaise et tout ouvrage susceptible de faire passerelle pour les lecteurs curieux de l’évolution de l’Est de l’Europe. Le site du Salon du Livre est ainsi fait que cet excellent éditeur n’est pas indiqué aussi demandez-le à l’entrée.

Me voilà reparti avec La flamme de l’Éternité du regretté Krzysztof Michalski (1948 - 2013). Cet éminent philosophe propose une nouvelle interprétation de la philosophie nietzschéenne, notamment le rôle central que jouaient les concepts d’Éternité et de Temps, tels que le grand philosophe les entendait.

Et cadeau de l’éditrice, me voilà chargé deChurchill à Yalta. La Pologne trahie du britannique Michael Dobbs qui fait revivre, avec son intrigue située pendant la conférence de Yalta en 1945, un passé douloureusement ressenti par les Polonais lorsque les plus puissants de la planète, Winston Churchill, Franklin Roosevelt et Joseph Staline, se réunissent pour organiser les modalités de la paix et redessiner la carte du monde.

A propos du Salon du Livre.

Le site web d’un aspect moderne est d’une ergonomie discutable. Autant acheter un billet est simple mais que dire d’un plan de l’expo qui ne référence pas les exposants ! Le moteur de recherche est digne des technologies des années 80’s.

Venu le vendredi matin, nous avons du cohabiter avec une foule de gamins heureux d’échapper à l’école au programmes paraît-il surchargés. Les cris, les bousculades, les sandwiches ornant le seul….bref rien qui n’appelle le plaisir de partager des lectures, des coups de cœur…du silence. A l’heure des incroyables progrès de la muséographie, ici les espaces des grands éditeurs n’apportent rien de plus que ce qu’une librairie ne propose à longueur d’année. 

La passion des petits éditeurs disparait derrière les immenses machines à pilonner du papier. Il faut de la chance et de la persévérance pour rencontrer un Zofia de Lennurien ou Les impressions nouvelles.

Le Salon du Livre, la seule librairie payante de France

Lorsque vous aurez fait la queue, payé votre parking à 3,40€ de l’heure, vous aurez encore à verser 10€ (une place de cinéma !) pour entrer dans la librairie géante. Cela ressemble fortement à une arnaque organisée.

Informations pratiques

  • http://www.salondulivreparis.com
  • Paris, Porte de Versailles
  • Horaires
  • Vendredi 22 et Samedi 23 mars : 10h - 20h
  • Dimanche 24 mars : 10h - 19h
  • Lundi 25 mars : 13h - 19h