L’écume des jours de Michel Gondry à partir du 24 avril au cinéma

Par Bourlingueur

Un film de Michel Gondry avec Romain Duris, Audrey Tautou, Gad Elmaleh, Omar Sy, Charlotte Lebon et Aissa Maiga
Genre : Comedie Dramatique
Duree : 2h05 mn
Distributeur : Studio Canal pour la France et Cinéart pour la Belgique
Sortie en salles le 24 Avril 2013
Année de production : 2012

Synopsis : L’histoire surréelle et poétique d’un jeune homme idéaliste et inventif, Colin, qui rencontre Chloé, une jeune femme semblant être l’incarnation d’un blues de Duke Ellington. Leur mariage idyllique tourne à l’amertume quand Chloé tombe malade d’un nénuphar qui grandit dans son poumon. Pour payer ses soins, dans un Paris fantasmatique, Colin doit travailler dans des conditions de plus en plus absurdes, pendant qu’autour d’eux leur appartement se dégrade et que leur groupe d’amis, dont le talentueux Nicolas, et Chick, fanatique du philosophe Jean-Sol Partre, se délite.

Critique :

L’écume des jours est probablement le film le plus attendu du mois d’avril pour les amateurs de cinéma français, le casting vendant carrément du rêve avec des artistes phares du moment pouvant chacun remplir l’Olympia à tour de rôle.

Outre ce casting de rêve, nous retrouvons Boris Vian au cinéma, sa dernière adaptation date de 1968 avec déjà à l’époque… « L’écume des jours » dans lequel jouait François Perrin. Ecrivain meurtri, mort très jeune à l’âge de 39 ans, il fut un grand adepte de l’absurde, un style qui ne fit pas de lui l’écrivain à la mode malgré une grande avance sur ses contemporains.

Faisons fi de tout ceci et intéressons nous maintenant au film à proprement parler, si il n’est ici nulle question d’une adaptation au cinéma du célèbre roman, Michel Gondry, le réalisateur, s’est fortement inspiré de cet oeuvre pour nous proposer un film en deux actes, une première partie haute en couleur, nous plongeant dans le surréalisme, la grandeur, l’excès, nous signalant le bonheur à tout bout de champ et une seconde partie plus morose amenant la chute de l’idéal, plongeant le film tout entier dans une maladie sans fin qui ne verra son salut que dans l’extinction des rêves d’antan.

Un film mi figue mi raisin qui pourrait relater la vie de stars, souvent transposée en musique par les Jazzman, de l’artiste au sommet de son art voyant sa branche se casser inopinément, ses excès de jeunesse l’empêcher d’accomplir la vie sereine qu’il avait rêvé pour lui et les gens qu’il aime.

Lionel Flips