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Be with me

Par Tibo75
Be with me
samedi 23 mars 2013
Avant d’abandonner ce blog pendant plus d’un an, j’avais écrit que le salut provenait peut-être du cinéma asiatique. Je m’attendais à découvrir un joyau japonais, coréen ou chinois mais du tout un film singapourien !
Le film commence comme je l’aime bien, sans une parole, on voit juste défiler la vie de personnages sans rapports les uns avec les autres. Je me suis demandé où le cinéaste voulait en venir, sont-ce trois histoires séparées qui vont se mêler au fur et à mesure façon Lelouch ou bien la description de l’amour à trois stades de la vie : l’adolescence, l’âge adulte, la vieillesse, trois amours différentes : l’homosexualité, l’amour contrarié, le souvenir de l’être aimé.
En fait, au bout d’un long moment l’histoire se concentre sur Theresa Chan, c’est elle l’héroïne du film qui lui donne toute sa force. Au fur et à mesure c’est sa vie qui défile devant nous. Le procédé d’Eric Khoo est ingénieux, on lit la vie de Theresa sous fond d’images qui n’ont pas de rapport avec le texte. Cela change des biopics bas de gamme (ils le sont presque tous) emmêlant les flash-backs. Au tout premier moment on est troublé, je me suis demandé s’il n’y avait pas un problème de sous-titres puis j’ai compris le procédé et l’ai apprécié.
Les trois histoires ne se lient qu’à la fin, était-ce nécessaire ? Oui, sûrement afin de donner une unité au film.

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