Ce lundi est sorti dans les bacs, The Golden Age, le premier album du nouveau « prodige pop », Woodkid.
Petit trentenaire frenchie, réalisateur de nombreux clips pour des artistes internationaux (Katy Perry, Rihanna, Lana Del Rey…), il avait déjà préparé le terrain avec deux singles : Iron en 2011, un titre mélodieux entre cuivres et percussions, et Run Boy Run en 2012, plus rythmé avec des percussions assez proches des Tambours du Bronx et des violons entêtants.
L’album est, à l’image de ce dernier titre, très contrasté, alternant perles de douceur (The Golden Age, Boat Song, Shadows, Where I live…) et titres puissants (The Great escape, I love you, Conquest of spaces…).
Mêlant toujours des instruments symphoniques (piano, violons, cuivres) aves des percussions très marquées, le contraste nous saisit à chaque titre, et provoque une émotion forte en nous.
Dans cette sorte d’opéra moderne, le point culminant est le morceau Stabat Mater, du nom d’un chant liturgique qui évoque la souffrance de Marie lors de la crucifixion du Christ. Sur ce thème, Woodkid nous présente un titre porté par des cuivres puissants et des chœurs lyriques, très mystique.
On peut avouer que pour un premier album, ce jeune artiste a sû réussir un coup de maître. Rien n’est à jeter. C’est un pur moment de grâce.
Ne rater pas The Golden Age, c’est l’un des albums de l’année !