Même si on est souvent conforté dans un premier temps par dans notre besoin insatiable de sécurité, rapidement le malaise vient car on sent bien que ça va vite fait se retourner contre nous.
Aujourd’hui place à l’Australie, où dans quelque mois, la police disposera de scanners mobiles qui lui permettra de procéder à des contrôles d’empreintes sur la voie publique.
le Ministre de la police Michael O’Brien a récemment annoncé que la police pourrait tester des scanners mobiles ves le milieu de cette mi-année. En 90 secondes , on pourra comparer les empreintes digitales d’une personne à une base de données nationale de plus de 3,3 millions d’empreintes.
Dans le cadre de l’essai, les scanners ne pourront être utilisés pour aider à identifier une personne qu’avec son consentement.
Ce n’est qu’après une période d’essai qu’interviendra la législation définitive, qui soyons-en convaincu, se passera du consentement.
Le gouvernement de l’Etat a prévu un budget de plus de 2,6 millions $ pour 150 scanners d’empreintes digitales et le Barreau du SA craint que l’élargissement de loi viole les droits individuels, en particulier si la personne n’a pas été accusé d’une infraction.
Sans nul doute que l’efficacité de la police se verra agrandie mais quid encore une fois des libertés publiques? Caméras, lecteurs d’iris et de visages, scanners thermiques, puces RFID, traceurs dans les portables et bientôt de véhicules, surveillance des réseaux sociaux et des ordinateurs en général, pistolets lecteurs d’ ADN, Google glasses, micro-drones …
On assiste , à une véritable invasion technologique du domaine public sous prétexte de sécurité et de menace terroriste.
Les plus grandes dictatures du passé n’ont pas pu aller aussi loin. Les démocraties le font grâce à ce qu’on appelle le progrès technologique. La surveillance généralisée de la population est désormais la norme.
Rassurons-nous. C’est paraît-il encore une fois pour notre bien…
Source: AdelaideNow