… fait bon à la Bastide Blanche

Arômes et atmosphères du Sud y sont si présents que l’on s’y croirait.- On dirait le SudLe Temps dure longtempsEt la vie sûrementPlus d’un million d’années…C’est dans un décor nouveau, doucettement contemporain aux allures chic de restaurant - plage que La Bastide Blanche dévoile une carte sonnant bon le Midi. Ici, comme à Saint-Trop’, le repas est un moment où la famille et les amis se réunissent pour vivre, chaque fois, une expérience commune et unique. On déguste ses plats tranquillement, au milieu des conversations animées… manger devient un vrai plaisir des sens, une vraie satisfaction de la vie. La cuisine méridionale, indissociable du mode de vie et de la philosophie de pensée des gens du bassin méditerranéen évoque, à la Bastide Blanche une tradition, une identité qu’un homme, que dis-je, qu’un Monsieurissu de la restauration se plaît à décrire, à représenter. Cet homme, c’est Hugues Courage. A la "Bastide", le patron est foncièrement bosseur. A son image, chacun s’affaire et s’active à servir le mieux du mieux une clientèle nouvellement bourgeoise d’hommes d’affaires, de fashionistas assumées, ou simplement d’un joli brin de famille "grand’Pa - grand’Ma" voulant offrir à leur descendance un petit bonheur gustatif ensoleillé.Au menu, pas "d’histoires" : des plats élaborés, cuisinés avec ce je ne sais quoi unique de tradition méridionale, ingrédients compris.  Confortablement installés près d’une table nappée de coton blanc, le vin de bourgogne Marsannay, trop frais… élégamment servi, accompagnait prestement quelques tranches de bon pain de chez Hecht,suite à notre commande. Pour qu’il ne se sente pas seul, une jolie rondelle de beurre aux truffes noires l’escortait délicieusement… un régal. Mais le meilleur restait à venir. Selon les propositions culinaires qui varient, ici, au gré des saisons, nous ne tardions pas, Victoire et moi à déguster un délicat, un magnifique velouté de potiron / capuccino de châtaigne. Logé dans son bol de porcelaine blanche, le consommé merveilleusement préparé, révélait en son "cœur" toute la douceur sucrée du potiron, mêlée à celle de la crème de châtaigne intense et persistante. Une délicatesse à laquelle il faut urgemment s’adonner, je vous l’assure - saison oblige. Les mots aimables du personnel de salle accompagnait bientôt, avec transparence, la suggestion du jour : Poulet fermier rôti / purée maison et jus corsé. L’aile et son blanc - j’ai eu le choix avec la cuisse - très légèrement citronné, s’amourachait de l’onctueuse purée aux quelques fractions de pomme de terre fondantes en bouche. Un très bon point pour ce plat dit "classique", facilement servi en bistrot. Quatre p’tites Panna, présentées dans leur "verrine" carrée design, nappées de coulis de fruits rouges jouaient à cache-cache, quand nos assiettes furent débarrassées. Soigneusement vanillées, le mascarpone y est fidèle. Un bémol, toutefois, sur la praticité de sa dégustation… je ne suis pas très dînette.
Situé à deux pas du parc Monceau, La Bastide Blanche porte une habile attention à promouvoir les spécialités de sa région, jusqu’au détail gourmand de proposer une authentique tarte tropézienne, de chez Mika, s’il vous plaît.Entre les mains du chef actuel, la cuisine du lieu offre une carte honnête et savoureuse proposant des plats nobles et goûteux dont l'objectif est de susciter un plaisir gustatif quotidien.Une belle adresse qui sent bon le sud.Fabrice GilLa Bastide Blanche1 boulevard de Courcelles75008 Parist/+33 1 40 08 08 25