Playing For Keeps // De Gabriele Muccino. Avec Gerard Butler et Jessica Biel.
Car c'est devenu un running gag assez amusant, Gerard Butler aime enchainer les films exceptionnels dans le registre… nanar. Je me demande comment l'agent de Gerard
Butler a pu oser lui faire parvenir le script dans un premier temps. Et dans un second temps comment Gerard Butler a pu accepter. Je crois que le pauvre doit faire un
peu trop la fête ces dernières années, et signer à tout va n'importe quoi lors d'une soirée bien arrosée. Car oui, je suis certain que Playing for Keeps est hilarant quand on a
plusieurs verres dans le nez. J'en suis sûr. Enfin, je voudrais le croire. Car je n'ai pas ri une seule seconde devant Playing for Keeps mais ce n'était pas vraiment le but du
film non plus. Je suis cependant resté consterné. Je me demande comment il peut autant gâcher sa sympathie dans des choses aussi navrantes. Ecrit avec les pieds, Playing for
Keeps c'est aussi la preuve que parfois, Hollywood ferait mieux d'y regarder à deux fois avant de mettre de l'argent dans un tel film.
Un ancien athlète en quête de rédemption décide d'entrainer l'équipe de football de son fils.
Le scénario est donc d'une banalité effrayante. C'est surtout assez vide comme histoire finalement. Entre le père et le fils, le tout noyé dans les bondieuseries et les bons sentiments qui
dégoulinent. Il y a aussi Jessica Biel dans le rôle de Stacie. Le problème n'est pas l'actrice (pour une fois) mais bel et bien son personnage. Je ne comprends pas comment l'on
peut trouver le moyen de faire aussi nul. Le problème de ce personnage est qu'il ne sert strictement à rien. Elle ne fait que lancer des sujets, des engueulades, et le tout fini alors au queue de
poisson, pour couronner le tout. Et puis nous avons d'autres pauvres acteurs comme Dennis Quaid qui est lui depuis pas mal d'années maintenant le roi du navet américain. Mais il
a fait aussi de "bons" navets dans le sens où cela pouvait être des séries B regardables. Ici c'est tout l'inverse. J'ai eu de la peine pour lui. D'une part car son personnage ne sert pas non
plus à grand chose mais d'autre part car l'acteur avait vraiment l'air de s'ennuyer. Un peu comme moi tout au long du film.
Je crois que pour achever le tout il fallait Catherine Zeta Jones et Uma Thurman, deux actrices plus intéressantes pour leurs formes que leur talent. Je crois
que je vais en rester là sur le casting. Mais que retenir de Playing for Keeps ? Une relation entre un père et son fils ? Non. Il n'y a vraiment rien à retenir de Playing
for Keeps si ce n'est la vraie crampe d'estomac que j'ai pu prendre. Car j'ai eu mal, pour les acteurs, pour le réalisateur aussi. Celui qui avait fait le très sympathique A la
recherche du bonheur se retrouve ici à réaliser quelque chose de terriblement lisse. Playing for Keeps c'est un peu comme manger quelque chose avec un rhume terrible, on
ne sent aucun goût. J'ai eu ce sentiment face à cette horrible comédie romantique dramatique et je ne sais quoi d'autre encore. Un mélange raté de plusieurs choses (jusqu'à Gerard
Butler qui tente de se reconvertir dans l'animation télé sur ESPN). Que dire de plus si ce n'est vous conseillez de ne jamais franchir la limite qui est celle de
regarder cette merde.
Note : 0/10. En bref, restez loin c'est nauséabonde.