Fédérale 1 Poule 2 : STADE RODEZ AVEYRON, actuellement 7ème avec 33 points (à 3 points du 4ème) en 16 journées.
Sources :
Qu'a apporté la victoire contre Lavaur ?
C'est la première fois, lors de cette saison difficile, qu'on peut souffler un peu. C'est pas encore fait pour le maintien mais il nous reste deux matchs. Et si jusqu'à présent, on jouait pour ne pas perdre, désormais, on peut enfin jouer pour gagner. C'est une grosse différence.
Cela n'a pas été simple contre cette équipe tarnaise…
En effet. Sur la fin de la première mi-temps, on a bien réussi à mieux faire vivre le ballon mais, en deuxième mi-temps, on joue sans ballons. Cette saison, on arrive à gagner sans dominer en mêlée ou en touche, voire dans les rucks. On a trouvé une autre façon de l'emporter et notre défense est un des éléments essentiels de cette manière de vaincre. On laisse beaucoup de forces dans de tels matchs mais je pense que nous sommes bien préparés physiquement. Il y a donc la défense mais il y a aussi l'envie. Contre Lavaur, dans un match digne d'une partie d'échecs et où aucune des deux équipes n'a voulu prendre trop de risques, c'est elle qui nous a permis de l'emporter car l'équipe tarnaise était supérieure en conquête. Lavaur nous a bien aidés en jouant systématiquement les pénaltouches, ce qui est d'ailleurs assez logique puisqu'ils sont bons dans cet exercice.
Le SRA, qui n'est plus en fâcheuse posture, revient de loin…
Vous pouvez le dire ! Lorsqu'on a été informés du mieux financier, nous étions derniers. Nous, les joueurs, nous avons compris que c'était désormais à nous de jouer et, en quelques semaines, nous avons gagné plus de matchs que sur tout le reste de la saison.
Il faut aller chercher un point à Valence-d'Agen pour assurer le maintien…
On ne peut pas préparer un match en se disant qu'il faut récolter un point. Si notre conquête est correcte, on va construire notre jeu et on peut marquer des essais, gagner. Nous devrons nous montrer intelligents, saisir les opportunités. Et le fait de pouvoir enfin jouer pour gagner va nous aider.
Le slogan «Ce sont nos phases finales» pour la série Agde-Châteaurenard-Lavaur a bien marché…
Oui mais comment se motiver désormais (rire) ? Je me dis qu'il faut considérer la victoire devant Lavaur comme une réplique de celle face à Tulle à Paul-Lignon, lors du match de la montée, l'an passé. Derrière, nous avions battu Agde à Mazamet (rire) !
Vous semblez beaucoup vous parler entre joueurs des lignes arrière lors des rencontres ?
On parle beaucoup, en effet. à en avoir mal à la gorge à la fin des rencontres, en particulier à Paul-Lignon, car on a du mal à se faire entendre tant les spectateurs sont nombreux. L'apport du public est très important. On ressent à nouveau cette union sacrée qui lie joueurs, supporters, bénévoles, dirigeants.